021 - Fruits de mer...

Être dans le même terrain de camping… Rêver…
 
La croiser…


Guetter sa moindre apparition et non pas l’espionner.


J’ai tellement confiance en elle…Ses mots ne font que me confirmer son attachement, son besoin de me sentir comme je peux la ressentir. J’aime tant lui écrire. Que mes mots mes phrases soient les caresses de mes mains, que l’encre du stylo de MON AMOUR pour elle soit mêlée à son encre d’Amour qui s’écoule délicieuse de son encrier si intime celui où elle me laisse tremper ma plume plus douce que toutes.


J’aime la prendre délicatement car elle est LA délicatesse même. Elle me dit vouloir vivre des expériences nouvelles, vouloir décupler ses envies afin de trouver en son esprit des sensations inédites. Je ne sais plus parfois ce que j’écris pour elle tant de mots viennent se bousculer aussi violemment que mes orgasmes en sa compagnie. Je vous ai dit que parfois il ne faut pas avoir peur de préparer une séance d’Amour. Il est impossible parfois d’improviser et je veux la faire exploser cette nuit sous la pleine lune naissante d’orgasmes plus fous qu’elle ne peut imaginer. Réussirai-je ? Aimera-t-elle ? En jouira-t-elle ? Seule elle aura la réponse et saura me le dire et l’écrire. En lisant ses mots je saurais car elle sait tout dire, tout transmettre des caresses qu’elle me redonne en m’écrivant ainsi.


Je me suis caressé et j'ai joui fortement rien qu'en pensant à ce que j'allais prodiguer cette nuit sur la plage à Chima. Pour une fois c'est moi qui lui donnerai le signal de me rejoindre : un délicieux « smartie » qu'elle me dit attendre impatiemment depuis que nous sommes ici.
J’ai repéré à l’abri d’un gros rocher une sorte de crique où, à l’étale, l’eau est en équilibre un bon moment pour des prémices. J’ai mis deux pieux, reste d’un bateau délabré échoué sur la plage, dans un recoin et, en attendant qu’elle arrive, j’aurai le temps de les installer dans le sable.


Dans un seau remplit d’eau de mer j’ai mis quelques fruits de mer et autres choses marines. Je suis si impatient d’être à cette nuit. Tout est en place pour tenter de la surprendre et de l’emporter dans un monde auquel elle n’a peut-être jamais pensé !
La nuit était encore belle et tiède, nuit de la mi-août sur l’Atlantique ; il n’en restera plus beaucoup sans doute pour cette année. La pleine lune joue à cache-cache avec de petits nuages, d’un blanc moutonneux, pommelés ressemblant parfois aux dunes de ma belle Chima, aussi ouatées et accueillantes.


J’ai mis mon cellulaire dans un plastique avec mon boxer pour éviter le sable et ne pas le perdre. J’attends qu’il tremble pour m’indiquer sa venue. Elle sait exactement où je suis. D’autres couples plus avant sont déjà dans leur monde, de petits gémissements assourdis du mâle faisant tout en son possible pour ne pas ameuter et réveiller cette plage de l’Amour.
J’ai planté profondément mes deux pieux et soudain le tremblement tant attendu résonne. Je vais aller au-devant de mon Amour tout est en place mon seau… Mes artifices… Je suis déjà nu…
Elle arrive fasse à moi dans son joli costume de bain. Je la serre tout contre moi. Nos bouches se mêlent, nos langues se disent bonjour dans leur premier ballet langoureux jouant à cache-cache comme Chima aime  me taquiner. Elle ne perd jamais de temps et serre mon mât dans sa main, sa manière de me montrer tout son Amour, de s’en accrocher. Je sens sa chair de poule pas parce qu’elle a froid non elle est pleine de désirs je l’ai ressenti à la chaleur de son haleine mentholée. Je la prends par la main et la conduit vers notre lit de sable qui sera pour un premier temps semblable à une table de massage. Peu habituée à ce que je vais lui faire découvrir je lui dis :
-          Tu me fais confiance Amour ?
-          Oui entièrement je sais que tu ne me feras aucun mal !
-          Oui jamais je ne veux te faire du mal ou te faire quelque chose que tu n’aimerais pas. Je vais t’attacher les poignets aux morceaux de bois. Je vais toujours te rassurer sur ce qui se passe ou te demander de deviner. Ce ne sera jamais dangereux. Je veux essayer de te faire frissonner de Bonheur avec des artifices que tu ne soupçonnes sans doute pas.
-          Hummmmmmmm je suis impatiente de découvrir cela avec toi !
Tout correspondait la marée haute allait être très bientôt et je comptais sur la frise de la vague mourante pour venir ainsi m’aider à caresser d’une autre manière le corps de ma Chima. J’avais bien sûr prévu deux grands draps de bain pour nous sécher à la toute fin. Chima tremblotait lorsque je la couchais sur le sable encore tiède d’une superbe journée passée. Je prenais un à un ses poignets que j’attachais délicatement et mollement aux piquets. Je m’allongeais à ses côtés dans un premier temps pour la rassurer, qu’elle sente que je l’aime. Je la parcourais de folles caresses sur son corps passant sous les étoffes encore présentes. Je partais de ses dix cerises qu’elle avait savamment décorées d’un rouge bigarreau, remontais sur ses cuisses, longeais ces grandes lèvres, juste mon auriculaire traînant pour sentir l’humidité naissante de son coquillage qui commençait à s’inonder de son baume d’amour, affolais ses dunes, tournais sur ses aréoles, caressais ses bras relevés. Enfin je la dénudais, resplendissante entre deux éclairs de lune ; la beauté admirable de son corps de rêve. Ainsi je lui arrachais ses premiers timides gémissements ne sachant trop ce qui allait bien pouvoir lui arriver.
Je jetais sur ses yeux un de nos draps de bain pour ne pas qu’elle puisse voir et ainsi deviner ce qui pouvait bien se passer. J’approchais le petit seau et rapidement je coupais le pied d’une belle huître laiteuse que je tenais par une pince à épiler. Le froid et l’humidité surprirent Chima qui sursauta et je faisais parcourir à ce mollusque le corps de Chima, glissant entre ses deux dunes allant faire le goûter à ses lèvres. Ainsi rassuré Chima commençait à se livrer. Sa tête allait de gauche à droite. Je parcourais son corps lentement, ses bras, ses dunes, ses cuisses retrempant l’huître dans le seau pour la réhumidifier afin qu’elle glisse toujours de son velouté sur cette peau qui avait de plus en plus la chair de poule. Chima ouvrait son coquillage (1) qui se gorgeait de la laitance de mon huître. Hélas ce n’était pas une huître perlière mais le bourgeon de ma Chima avait la couleur de la nacre et mon huître retrouvait un coquillage similaire glissant entre les draperies soyeuses. Je me mis à embrasser ses corolles et l’huître ruisselante de cyprine enfoncée au plus intime je la gobais me rassasiant d’un tel délice, égoïste.


Chima sentant ma langue au plus profond poussa un profond soupir suivit d’un long miaulement. Elle s’était fait aller et venir mais il était trop tôt pour lui donner ses plaisirs. Je voulais l’emporter vers un paroxysme afin qu’elle m’implore de la pénétrer pour l’emporter dans son monde.
C’est alors que je sortis une longue algue brune avec de belles alvéoles, celles que les enfants sur les plages s’amusent à faire exploser. Telle une sorte de fouet je caressais tout le corps de Chima. Elle se tortillait de plus en plus et pourtant je ne faisais que l’effleurer.


Je m’attardais sur ces deux tétons. Chima agitait ses jambes, sa respiration augmentait. Son coquillage coulait sous la clarté de lune. Je n’en perdais pas une goutte léchant cet adorable nectar de toute beauté. Je passais et repassais chaque lanière d’algue sur la fente béante de désir de Chima. Elle allait et venait remontant ses fesses pour mieux sentir la friction de ce massage paradisiaque. Je déposais enfin l’algue sur le corps de Chima et ôtais la serviette de ses yeux. Je voulais qu’elle me voie et surtout la voir enfin. Je lui accordais une douce pause dans cette suave et sensuelle torture de ses sens en éveil. Nos bouches communièrent et dans un timide murmure à mon oreille :
-          Tu me surprendras toujours… Je t’aime… Tu es si doux avec moi et c’est si fort j’ai envie de te sentir en moi… Détache moi… Pénètre-moi, je veux t’appartenir…
-          Juste un petit temps encore Amour…
Tout en finissant ma phrase et nos fougueux baisers j’avais eu le temps de prendre trois berniques (les coquillages en forment de chapeau chinois). Je parais chaque téton de ce mollusque et écartant délicatement les parenthèses de Chima je masturbais le bourgeon magique. Au contact du mollusque humide j’arrachais un premier orgasme à Chima. Dans un profond soupir et un « Oh » d’émerveillement je vis les petites lèvres de Chima flageoler tendrement favorisant l’explosion d’un petit lac de sa sève qui coulait vers son oursin brun. J’étalais cet onguent et appuyant délicatement mon index sur son petit orifice je m’introduisis en son intimité afin d’aller et venir en lui. Elle se tortillait de plus en plus sa tête tapant sur chacun de ses bras. Elle se donnait, gémissait de plus en plus. Chima avait le feu en elle qui couvait. Elle se laissait librement aller, tous ses sens en fusion.
Mon doigt besognant son anus je faisais tourner à nouvel alternativement chaque bernique sur ses tétons. Le ventre de Chima ondulait se soulevait elle entrait dans son monde. C’est alors qu’une première vaguelette atteint les jambes de Chima lui arrachant un léger cri de surprise. Je m’empressais de caresser ses jambes pour réchauffer cette froidure soudaine. Les vaguelettes s’enchaînaient de plus en plus haut sur son corps...Je détachais Chima tout en retirant mon index de son petit cul.
Je la relevais, la prenais dans mes bras la couvrant de baisers et m’enfonçais avec elle dans l’eau de cette plage allant avec nos serviettes vers un petit bateau couché sur le côté. Nous savions que nous avions pied mais assez d’eau pour être cachés tout en sachant que nous devions être visibles sous les rayons de lune ne laissant aucun doute sur nos agissements.


Là,  Chima se pendit à mon cou comme elle aime le faire, nous entrâmes encore plus dans l’eau nous en avions jusqu’aux épaules et là je sentis la main de Chima me prendre elle se souleva et s’empala sur mon dard dans un long souffle me mordillant le lobe de l’oreille comme pour dire « Attends! Tu vas me payer cette divine torture ». Chima n’en pouvait plus elle plongeait de suite dans son monde. Elle se faisait aller et venir violemment se soulevant se rasseyant. Je calquais mes va-et-vient sur les siens. Notre partition était à l’unisson, nous allions écrire une nouvelle page de nos jouissances dans un cadre merveilleux qu’est celui d’un milieu aquatique. Je murmurais des tas de choses sensuelles et douces à son oreille lui parcourant le cou de délicieux baisers qu’elle me rendait avide de se faire jouir, mordillant partout où elle pouvait trouver de ma chair… Que je l’adore lorsqu’elle est si demandeuse, si fougueuse, si animale me montrant toute sa volonté de jouir de son Amour pour moi. J’humectais mon index de sa cyprine et je m’introduisais à nouveau dans son anus ce qu’elle semblait aimer de plus en plus. Je continuais dans son rythme accélérant tout comme elle. Elle se démenait de plus belle sans doute cherchait en sa tête cette force à jouir encore plus fort et dans un cri strident et violent Chima bloqua son corps et elle se mit en transe je sentais les convulsions de tout son être qui s’abandonnait autant sur ma hampe que lorsqu’elle me serrait fort en ses bras. Chima jouissait certainement très fort à voir les violents coups qu’elle se donnait tout contre mon torse ce qui favorisa mon orgasme et dans un grand râle rauque je m’épandais en elle. De violents soubresauts la parcouraient à nouveau. Elle m’avait pris la langue, me la mordait enragée de cette violence d’Amour qui avait parcouru son merveilleux corps pour enfin être apaisée :
-          Amour que j’ai adoré tes prémices. C’est impensable que tu recherches toujours à me surprendre. Je suis vraiment folle de toi… Merci Mon Bel Amour !
-          Tu n’as pas à me remercier c’est Mon Amour pour TOI.
Elle se retira, me prit la main pour sortir de l’eau. Nous avions chaud de notre Amour. Elle me poussa sur le sable chaud se mit en 69 et goba mon vit en entier.


Elle voulait me donner à son tour sa gorge profonde dont elle a le secret. Je me délectais en même temps de sa cyprine mêlée à mon nectar d’Amour …Elle me fit jouir en sa bouche, se colla à la mienne. Nous échangeâmes nos nectars et nous nous collâmes l’un contre l’autre, moi lui tenant une dune, elle mon mât de cocagne dès fois que quelqu’un viendrait le lui voler. Nous ne savons pas combien de temps nous sommes restés ainsi mais que c’est bon de vivre ces superbes instants.


Yahto follement amoureux de cette femme si douce et sensuelle.


 (1)    Chima déteste que je compare son coquillage interne à une moule ou
une huître et pourtant si je mets côte à côte les deux n’y a-t-il pas ressemblance ?
L’huître ayant des franges similaires aux bords des draperies de son coquillage ambrées et foncées lorsqu’elle est tremblante de désirs.
N’y voyez aucune vulgarité juste que pour moi la nature est tellement bien faite …

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