028 - Les voyageurs clandestins
Mon
ange, conduis-moi vers le chemin des plaisirs et apprends-moi ta
façon de faire l’amour. Je t’ai souvent répété cela.
J’aimerais aussi te faire partager mes envies, mes désirs, mes
plaisirs, ma façon de vivre l’amour.
Plusieurs
fois lors de nos rencontres, tu te refuses à l'abandon, pourquoi
cette volonté de tout maîtriser ?
Ne
pas jouir, pour mieux me faire jouir ?
Suite
à une discussion effrénée comme nous en avons toi et
moi le secret, j’ai compris que, toi, mon ange, tu tires ta
jouissance de la mienne.
Pourquoi
n’arriverais-je pas à t’écrire les mots qui te conduiraient
vers la jouissance infinie ?
J’ai
peur de ne pas être à la hauteur de tes désirs, de tes envies,
peur de te décevoir aussi. Le challenge est grand, la pression est
forte.
Et
j’ai un handicap sévère : Je n'ai pas le temps de
t'approcher que déjà tu affoles mes sens, je ne suis plus maîtresse
de mes moyens. Tu me fais toujours cheminer vers une
jouissance absolue.
Mais
j'aime autant sinon plus donner que recevoir, aussi il va falloir que
je trouve un moyen pour pouvoir te faire accepter de recevoir. Ce
soir, je veux t’offrir au moins une fois cette
jouissance absolue aussi belle que celle que tu me donnes...
Chimalis
. 08/10/2013
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NOTRE
PREMIÈRE FOIS
Ou
comment nous devenons voyageurs de noce en "passagers
clandestins".
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Tu
nous as trouvé un petit nid d'amour qui possède tous les
équipements de base et plus encore, le paradis pour les hédonistes
m’avais-tu dit.
Ce
soir, tu m’as appelé pour me dire que tu rentrerais vers 20
heures, oui mais heure de chez moi ou heure de chez toi ! Non cette
fois c’est bien l’heure de chez nous.
Cela
m'arrange en fait, étant très mauvaise cuisinière, je passe
chercher quelques douceurs solides et liquides qui nous permettront
de tenir toute cette nuit que je te prépare.
J'ai
envie de te séduire ce soir comme si c'était la première fois.
Vite
huit heures moins dix je me dépêche.
Tout
est prêt. Les bougies sont allumées et diffusent une chaude
lumière. J'ai mis des bas noirs, une jupe mi-cuisse en corolle noire
et un chemisier presque transparent noir aussi. Ce n'est pas ma
couleur préférée mais je veux avant tout te faire plaisir.
J’entends
la clef dans la serrure la tension monte.
J’attends
derrière la porte. Dès que tu ouvres, je saute à ton cou pour
t’embrasser. Tu réponds à mes baisers en me disant :
- Chima!
J’ai faim de toi.
Je
pense en moi : « Humm Yahto, si tu savais...tu vas
être comblé ».
Je
te dis alors que j’ai une surprise et je te bande les yeux. Tu ris.
J’aime entendre ton rire grave. Je ris aussi en me disant :
« Ris petite souris, tombant dans le piège de l’amour ».
Je te fais faire le tour de toi-même trois fois : un deux
trois...Tu as perdu tes repères. Ta tête tourne. « Oh Yahto!
Si tu savais combien je t’aime ». Je te dirige déjà vers la
petite salle de détente. Tu me dis en passant devant la cuisine:
- Cela
sent bon!
Je
t’assois sur le rebord de la table de massage où tu m’as
fait découvrir les délices façon hédoniste; à moi maintenant de
te les faire découvrir façon ...euh...façon Chimalis...
Tu
restes assis, la table est en position basse, un large sourire aux
lèvres que je capture de ma bouche gourmande. Tout en t’embrassant,
je te pousse un peu pour t’allonger. Tu me prends dans tes bras
voulant continuer ce baiser. Tu es comme toujours, rieur et polisson,
cherchant à m’attraper mais je me dérobe. Je te pousse
un peu plus. Je te demande de t’allonger.
Tu
es un gamin. Tu veux me saisir mais tu n’y arrives pas. Mon sein
vient dans ta main au travers du tissu. Je te laisse le saisir. Je
choisis cet instant pour attacher un lien à ton bras gauche. Je me
penche, je t’embrasse et je mets l’autre lien à droite.
- Chim!
Que fais-tu? Tu vas me rendre fou si je ne peux te toucher!!
- Doucement
Yahto mon ange!. Oui je veux te rendre fou !"
Je
remonte la table doucement. Tu es habillé dans ta tenue favorite
pour être à l’aise. Un short large retenu par une ficelle et un
tee-shirt. Mince j’étais tellement affolée à l’idée de
pouvoir t’avoir à moi pour te donner tes plaisirs que je n’avais
pas pensé à cela.
Sur
la tablette à côté de la table se trouvent bon nombre des choses
que j’ai préparées.
J’ai
cru comprendre que parfois faire l’amour était pour toi comme un
peu faire de la cuisine. Et j’ai tous les ingrédients sous la
main.
Je
prends un grain de raisin dont j’ai pelé la peau et égrainé les
pépins. Je caresse tes lèvres avec le jus du raisin qui les rend
luisantes et coule un peu le long de la commissure de tes lèvres et
ma gourmandise prend le dessus. Ma langue vient délicatement lécher
ce jus sur ta peau. Tu sens cette caresse délicate, tu essayes
encore de m'embrasser mais tu embrasses le vide. Je prends le grain
dans ma bouche et je viens la poser sur la tienne. Ta langue écarte
mes lèvres dans un gémissement et nous entamons un french-kiss
endiabler. La rencontre avec le raisin est délicieuse et nous jouons
a nous le passez en nos bouches.
Je
me relève, te regarde, je me demande comment je vais faire pour
retirer cette barrière. Je prends la cordelette de ton
short que je délie. Fébrile, je descends le short le long de tes
jambes en te frôlant l’intérieur des cuisses, tu es nu dessous.
J’aime. Ton sexe jaillit comme un ressort qui sort de sa boîte.
Humm
Yatho quel hommage...Je suis comblée, mes seins sont tendus à
l'idée de ce que je vais faire. Je verse un peu d’huile à la
senteur épicée sur mes mains. Je te caresse les cuisses et les
masse doucement. Je fais couler un peu plus d'huile sur toi. Son
parfum embaume la pièce. Mes mains glissent sur toi sans jamais
toucher le mât de ton désir.
Je
passe sur tes hanches, sur le bas de ton ventre, ta respiration seule
emplie la pièce. Tes yeux sont toujours bandés, comme une certaine
partie de ton corps. Je retire ton bandeau, ton regard est brûlant.
Tu me regardes de haut en bas. Tu apprécies ce que tu vois. Je
m'éloigne de la table et je me dirige vers la chaîne hifi. Je mets
une de nos musiques préférées « Touch and go Straight to
number one »
Ten...
kiss me on the lips
Nine...
run your fingers through my hair
Eight...
touch me... slowly
Seven...
hold it! let`s go straight...
To
number one
Six...
lips
Five...
fingers
Four...
play
Three...
to number one
To
number one
Number
one
To
number one
Kiss
me on the lips
Run
your fingers to my head
Touch
me
Let`s
go straight to number one
To
number one
Number
one...
Je
te regarde et je danse pour toi...
Grâce
à toi, je me sens mieux Je veux te le redonner au centuple. Je suis
la chanson, les paroles, je te touche, je t'effleure, je déboutonne
lentement mon chemisier.
Tu
es hypnotisé. Tu me regardes, je te dévore des yeux. Je continue
cette danse en retirant lentement mon chemisier, je me caresse les
seins devant toi, je prends la fiole et j'en fais couler juste une
goutte entre mes seins.
Tu
as soif mon ange, ta langue passe sur tes lèvres, ton regard suit
cette goutte qui vient achever sa course dans le creux de mes seins.
Je
suis proche de toi, de ton visage. Ma cerise s'approche, je touche ta
joue , tu veux la saisir mais je me dérobe.
Je
suis haut nu dans une tenue indécente et sensuelle à la
fois. Je suis ivre, ivre de désir et d'envies, je suis fière aussi,
fière de ne plus avoir honte.
Comme
une guerrière à l'assaut pour attraper son plaisir, je monte sur la
table debout, chacun de mes pieds à côté de tes genoux. De ma
hauteur, je te domine. Je vois à ton regard et ton petit sourire
polisson, que tu as remarqué que ma tenue me laissait entièrement
libre de sentir le vent sur mon coquillage comme si nous avions été
nous promener.
La
musique tourne encore, j'ai mis notre chaîne, celle remplie de
douceur, je m'agenouille le long de tes genoux et je te caresse
l'intérieur des hanches.
Ton
bassin ondule doucement, mes mains sont toujours couvertes d'huiles
et la caresse est douce. Je me penche en avant et mes dunes
rejoignent ton mât...
Doucement
je nous frôle, je nous touche et je joue avec ma langue sur l'œil
d'amour. Ton désir est prisonnier de mes seins. Ma bouche frôle ton
fruit, le presse, le déguste lentement.
Tu
es si tendu. Je suis prise à mon piège, je voulais de la lenteur,
te faire languir, mais je n'ai plus qu'une envie...
Je
remonte le long de ton corps. Dans tes yeux dansent les flammes. Je
t'embrasse. Tu es comme fou, tu me manges les lèvres et je te laisse
faire.
Puis
lentement, JE PASSE MA BAGUE D'AMOUR RUISSELANTE À TON DOIGT
D’AMOUR.
Mon
bassin commence à bouger pour nous laisser emporter sur la rivière
de notre passion
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