011 - EXISTER (Chimalis)
Sur le blog de notre ami Chris dans un article sur une nouvelle émission de téléréalité, j'ai lu un passage qui a résonné en moi :
"Certaines ont besoin de s’exhiber tous les jours publiant des photos, réclamant des commentaires, se plaignant s'il y en a peu. A force de voir toujours la même personne cela devient banal et n'est plus « attractif ». Une femme doit savoir se faire désirer distiller ses apparitions au compte goutte. Mais est ce un moyen d'exister ? Que manque t il à ces personnes ?"
Bonsoir Chris,
Très juste question :
« Que manque-t-il à ces personnes ? »
Je répondrais pour une partie d’entre nous, ils nous manquaient un équilibre, de l’amour, de la tendresse, et surtout un gros manque de confiance en nous et en les autres.
Ce besoin de s’exhiber pour ne pas être rejetée, avoir un renvoi que l’on pense sincère de l’image de son corps.
Parce que ce corps nous embarrasse alors on l’exhibe soit pour avoir confirmation qu’il est à jeter soit pour penser qu’il est plutôt apprécié.
On ne s’exhibe pas en masse juste pour des raisons de séduction. Ce n’est pas non plus un moyen d’exister. C’est pour certaine un moyen de voir leur corps de l’extérieur.
Pourquoi une, dix ou deux cents photos, pourquoi cet engrenage exponentiel ?
Exposer son corps permet avant tout d’aimer son corps et demander des commentaires est aussi une façon d’avoir le renvoi des autres sur son image.
« Jusqu’où peut-on aller ? »
On peut aller très loin, en nombre, en genre (photos, vidéos, cam) sur des dizaines de sites.
C’est l’aspiration d’un siphon sans fin, où d’autres nous attirent ou nous poussent à la surenchère. Malgré les centaines de photos déjà postées, il s’en trouve toujours un qui va réclamer une photo pour lui, une pose pour lui, voir plus etc etc
On devient vite ainsi une catin gratuite du net, qui offre son corps à la lubricité des hommes qui sont aussi en perdition dans ces lieux louches.
Cela peut durer jusqu’à la nuit des temps, pour moi, jusqu’à ce qu’un mustang s’arrête et regarde au fond de mon âme pour me faire comprendre que ma route n’était peut-être pas la bonne. Il m’a demandé si je n’avais pas mieux à faire que de rester là toute la nuit.
Cet ange m’a tendu la main, il m’a aimée pour moi, comme j’étais, et grâce à lui j’ai pu sortir de cette spirale infernale, sans fin, pour venir vivre le 8 d’un amour infiny.
Merci mon ange
"Certaines ont besoin de s’exhiber tous les jours publiant des photos, réclamant des commentaires, se plaignant s'il y en a peu. A force de voir toujours la même personne cela devient banal et n'est plus « attractif ». Une femme doit savoir se faire désirer distiller ses apparitions au compte goutte. Mais est ce un moyen d'exister ? Que manque t il à ces personnes ?"
Bonsoir Chris,
Très juste question :
« Que manque-t-il à ces personnes ? »
Je répondrais pour une partie d’entre nous, ils nous manquaient un équilibre, de l’amour, de la tendresse, et surtout un gros manque de confiance en nous et en les autres.
Ce besoin de s’exhiber pour ne pas être rejetée, avoir un renvoi que l’on pense sincère de l’image de son corps.
Parce que ce corps nous embarrasse alors on l’exhibe soit pour avoir confirmation qu’il est à jeter soit pour penser qu’il est plutôt apprécié.
On ne s’exhibe pas en masse juste pour des raisons de séduction. Ce n’est pas non plus un moyen d’exister. C’est pour certaine un moyen de voir leur corps de l’extérieur.
Pourquoi une, dix ou deux cents photos, pourquoi cet engrenage exponentiel ?
Exposer son corps permet avant tout d’aimer son corps et demander des commentaires est aussi une façon d’avoir le renvoi des autres sur son image.
« Jusqu’où peut-on aller ? »
On peut aller très loin, en nombre, en genre (photos, vidéos, cam) sur des dizaines de sites.
C’est l’aspiration d’un siphon sans fin, où d’autres nous attirent ou nous poussent à la surenchère. Malgré les centaines de photos déjà postées, il s’en trouve toujours un qui va réclamer une photo pour lui, une pose pour lui, voir plus etc etc
On devient vite ainsi une catin gratuite du net, qui offre son corps à la lubricité des hommes qui sont aussi en perdition dans ces lieux louches.
Cela peut durer jusqu’à la nuit des temps, pour moi, jusqu’à ce qu’un mustang s’arrête et regarde au fond de mon âme pour me faire comprendre que ma route n’était peut-être pas la bonne. Il m’a demandé si je n’avais pas mieux à faire que de rester là toute la nuit.
Cet ange m’a tendu la main, il m’a aimée pour moi, comme j’étais, et grâce à lui j’ai pu sortir de cette spirale infernale, sans fin, pour venir vivre le 8 d’un amour infiny.
Merci mon ange
Commentaires
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