082 - Les douze coups de mes nuits

 Comme le coucou de la pendule crie sa joie au monde d’antan
 Mes mots crient mon Amour pour Elle, les murmures qu’elle entend
 Chaque jour, elle remonte les poids qui ne sont plus son fardeau
Mais ceux qui donnent vie au nouveau cours en ses veines de sang chaud
Elle ne demeure pas loin de la forêt des coucous
Et mon Cœur est pendu à son cou.

J’aime les douze coups de minuit qui résonnent comme elle dans mes nuits
Appelant à la couche pour s'aimer sur un lit de mousse
Allongée, contemplant, abandonnée, l’étoile qui lui est aussi douce 
Accompagnée de l’astre qui nous réunit et luit 
Lorsque la porte se referme, je la vois sereine dans son habit de nuit s’endormir  
Je ne veux faire que le silence pour entendre ses soupirs.


Elle est dans le chalet qu’elle admire, sa cabane au Canada 
Où elle aime se reposer afin de vivre de son doigt délicieux
Une descente en ses nymphes qui la propulsera, apaisée, dans mes yeux, 
Au domaine de ses aurores boréales de leurs rythmes ondulant  
Pour offrir ses bouches à langues colorées à la pulpe de mes doigts 
Que rien ne nous séparera, pas même un océan.



Commentaires