010 - L’entreprise de 300 employé(e)s
Sommaire
(Patrick)
Au chômage depuis plusieurs mois, je venais régulièrement consulter les divers panneaux du Pôle Emploi de Nancy-Gentilly.
J'avais
remarqué une employée qui me plaisait beaucoup et cela m'aidait à ne
pas trop me décourager. Nous prenons chacun nos motivations où nous
pouvons!
Je voulais retrouver le plus rapidement possible un travail, mais cela ne s'avérait pas simple. M’attardant sur l’un des panneaux, je remarquais cette annonce :
Cela devait bien faire au moins la cinquantième lettre par rapport aux annonces depuis le début de l’année et c’était la première positive avec un vrai rendez-vous.
Pour une fois, je bénissais le facteur de ce samedi matin pour l’apport de cette si bonne nouvelle. La date du R.-V. était bien éloignée, un mois pratiquement à angoisser, n'être pas trop bien devant cette longue attente, afin de savoir à quelle sauce j’allais être mangé…
À mesure que le jour fatidique arrivait, je stressais bien malgré moi, me disant : « Allons ce n’est pas si terrible, tu en as vu d’autre… » Mais que voulez-vous le naturel revient au galop, cela faisait très longtemps que je n’avais plus fait d’entretien d’embauche et une multitude de questions s’entrechoquaient dans ma tête. Sans doute aussi que les temps avaient bien changé ! Nous étions bien loin du plein-emploi et tous ces décideurs avaient le beau rôle. Bon, je me devais de rester positif et confiant. Je dominais très bien mon travail m’étant toujours remis en question dans cet univers qui va de plus en plus vite au niveau des techniques.
Ma nuit de mardi à mercredi fut très agitée. Je me suis même relevé pour vérifier si j’avais bien précisé ma date de naissance sur le C.V.. L’angoisse de me retrouver face à une femme directrice s’attendant à recevoir, peut-être, un plus jeune, qu’elle verrait plus dynamique, plus malléable…
Dès mon réveil, voilà que je m’inquiétais de ma tenue vestimentaire.
Après
avoir passé et repassé en détail mes différentes tenues, je faisais le
choix d’une chemise blanche avec des rayures grises, d’une cravate grise
assortie, de mon pantalon noir acheté pour cette éventuelle
circonstance ainsi qu’une paire de chaussures noires à lacets. Je me
trouvais assez correct et c’était bien l’essentiel.
En plus, il fallait que j’attende 17 heures ! Mince cela n’aurait pas pu être tôt le matin. La journée fut interminable.
Je décidais de partir bien avant pour surtout ne pas être en retard. C'était avec une bonne demi-heure d’avance que j’arrivais face à l’immeuble de l’entreprise.
Je faisais deux fois le tour du pâté de maison en regardant ma montre toutes les cinq minutes.
À 16 h 55 je franchissais la porte de l’immeuble et me présentais à l’accueil. Une secrétaire me regardait avec un sourire :
Passant devant une porte faisant miroir je me regardais vite fait, remettais d’aplomb ma cravate...
... et arrangeais rapidement mes cheveux.
Une fois devant la porte 301, je reprenais à plusieurs reprises ma respiration afin de tenter d’éliminer ce tract qui détruisait mon habituelle assurance.
La secrétaire frappait et je me disais au même instant : « N’oublie pas, montre ta motivation et tes compétences ». J'entrais dans un somptueux bureau qui devait résumer la personnalité de Mme GRANDIN.
(Mme GRANDIN)
La semaine dernière a été éprouvante et assez longue ; recevoir tous ces candidats, ces jeunes cadres dynamiques qui étaient plus à vouloir me montrer qu’ils étaient les meilleurs, soi-disant prêts à tout mais je lisais bien dans leurs yeux que leur motivation se retrouvait surtout dans le salaire. Ils étaient tous prés formatés. Ils se ressemblaient tous, insipides, sans intérêt. Ils pensaient qu’avec un sourire, je devais tomber sous leur charme et les choisir pour le poste. Mais ils leur manquaient à tous ce quelque chose, ce petit rien qui allait me faire dire : « Oui ! Voilà, c’est ce candidat qu’il faut !
Réputée pour être très exigeante dans le choix de mes collaborateurs, je n’en suis pas moins exigeante avec moi-même. Je suis souvent vêtue de façon stricte, tailleur jupe, chemisier souvent échancré, bas et talons, mes longs cheveux bruns relevés en un chignon sur la nuque, mes lunettes donnant un air plus sévère à mon regard gris vert. Je n’ai pas l’habitude de perdre du temps en maquillage, juste des pommades revitalisantes.
Après ce week-end de travail où j’ai encore dû compulser les C.V. des postulants, il m’en restait une dizaine à voir ce lundi. J’en avais déjà reçu cinquante la semaine dernière.
Enfin
mercredi 16 h 40, je me disais que la journée touchait à sa fin. Il ne
me restait plus qu’une personne à recevoir. Je passais dans le cabinet
de toilette jouxtant mon bureau, me passais de l’eau sur le visage, ne
perdant pas mon temps avec du maquillage, le naturel m'allant si bien
aux dires de mon entourage. Je réajustais mon chignon et ma tenue.
Je retournais me rasseoir à mon bureau lorsqu’on frappait à ma porte :
Je
le regardais entrer et prendre place dans le siège en face moi. Il
était bel homme : un regard velouté couleur chocolat, cheveux bruns,
d’allure sportive, ce qui ne gâchait rien. Toutefois, je ressentais chez
lui une certaine gêne.
Je prenais son C.V., retirais mes lunettes pour faire mine de l’étudier avec précaution comme si je le découvrais pour la première fois :
M. ÉLAN Patrick, vous avez 46 ans, un bac S, ingénieur… Mais je vois que vous n’avez travaillé que dans une entreprise ! Au moins on ne peut pas dire que vous êtes infidèle. Je vois que vous avez inscrit « administrateur réseau jusqu'en 2010 », or nous sommes en 2012 ! Pourriez-vous me dire ce que vous avez fait entre-temps ? Pourquoi avez-vous quitté cette entreprise ? Pouvez-vous développer un peu plus vos motivations. Je vous écoute !
J’avais dû perdre un peu le rythme du travail en entreprise. À peine assis, je me trouvais assailli de questions. Je n’avais pas eu le temps de bien regarder cette directrice, tout juste voir qu’elle dégageait une grande assurance et un côté sans doute bien autoritaire.
J’avais
toujours besoin de prendre un peu la mesure de mon interlocuteur avant
de me sentir à l’aise et là je devais entrer directement dans le vif du
sujet. Sans doute une fierté mal placée, mais je n’aimais pas vraiment
subir les questions et surtout les questions personnelles. Même si je
m’étais préparé à cela, sa façon de dire mon nom, prénom, mon âge et mes
études, je me sentais rabaissé.
(Mme GRANDIN)
Que j’étais bonne comédienne. Pierre entrant après avoir frappé, je regardais droit dans les yeux cet homme qui allait être mon nouveau collaborateur.
Je le regardais tout en lui disant :
L’attitude de son jeune collaborateur qui ressemblait plus à un parfait larbin qu’à un assistant de Direction me laissait perplexe. Je pensais que cette femme était une Directrice autoritaire mais elle était bien plus que cela. Je n’avais encore jamais vu quelqu’un dominer son personnel d’une telle façon.
Je ressentais de plus en plus, qu’en signant ce contrat, je me préparais des lendemains laborieux.
De nouvelles images se bousculaient dans ma tête. J’essayais de me concentrer, mais ces images, ajoutées au flux de ses paroles, m’empêchaient de lire posément les lignes du contrat. Durant quelques secondes mon esprit se figea sur les 1 500 euros mensuels et, surtout, que je tournais enfin le dos à Pôle Emploi.
À peine je lui tendais le contrat signé, que je venais de changer de statuts, je venais de passer de M. ÉLAN à Patrick. Mais ce fut le « si je signe » qui attira le plus mon attention du moment.
Je regardais sa main qui venait de s’emparer d’un stylo, puis, comme pour faire durer le plaisir, elle reposa le stylo sur le contrat. Elle me regarda avec un sourire diabolique qui, ainsi, me transformait en une sorte de mendiant qui attendait de recevoir son aumône.
Soudain, sa voix changea du tout au tout, et je ressentis ce qui était vraiment un ordre. Pendant quelques secondes, je restais pétrifié sur mon siège. Puis son « Maintenant ! » dégagea une telle puissance que sans même m’en rendre compte je me retrouvais debout. Je tentais de croiser son regard comme pour savoir si sa demande était vraiment réelle. Mais je ne pouvais même pas le soutenir une seconde.
Sans m’en rendre compte, je pris le ton de son larbin de Pierre et je lâchais un petit : « Bien Madame »
Alors j’allais m’exécuter ! Pourquoi ? Je me le demande encore ! J’enlevais ma veste et la posais sur la chaise. Je dénouais ma cravate et l’ôtais. Je sentais son regard sur moi. Je la sentais regarder chacun de mes gestes comme autant de victoire de sa part.
Je me sentais gauche pour déboutonner ma chemise. Je me sentais rabaissé, avec un sentiment d’humiliation. Curieusement cette honte qui montait en moi était mêlée d’une poussée d’excitation.
Je
posais aussi ma chemise sur la chaise, puis je défis mes lacets et me
déchaussais. Ainsi, torse nu, face à elle, ma honte et mon excitation
s’amplifiaient. Je fus pris de torpeur en sentant mon sexe réagir sous
mon caleçon.
J’essayais de chasser de mon esprit sa présence tout en enlevant mon pantalon.
Ce fut plus fort que moi, je ne pus ôter mon caleçon. Je me redressais, mettant mes bras le long de mon corps, tête baissée, comme pour lui dire, comme pour l’implorer de me permettre de garder mon sous-vêtement.
Dans cette position de soumission, je ne pouvais refréner une excitation et je sentais mon sexe se redresser lentement.
(Mme GRANDIN)
Après avoir lancé mon ordre sans retour, je le regardais assez durement, pour lui montrer ce que je voulais réellement. En plus, je voulais qu’il sente tout de suite qui commandait dans ce service, et pour quoi que ce soit.
Soudain,
il s’arrêta et se tint en caleçon devant moi, tête baissée. Je ne
m’attendais pas déjà à ce qu’il accède à ma requête sans protester mais
je trouvais dommage qu’il s’arrête en si bon chemin. Il allait falloir
que je lui fasse comprendre ce que je voulais de lui :
Il baissait à nouveau sa tête. Je tournais autour de lui en le regardant sous toutes ses coutures. Je me disais : « Oui il me plaît bien! Je vais le garder, mais je ne veux pas qu’il pense avoir gagné le droit de ne pas toujours obéir » :
Bon Patrick, soit vous avez une bonne excuse pour ne pas avoir accédé à ma demande, soit vous voulez jouer l’effronté ! Mais avant que je ne signe ce contrat, vous me devez une explication sur votre comportement dissident.
Elle me prit par le menton comme un vulgaire écolier. Je ne pouvais soutenir le regard qu’elle m’imposait. Je ressentais une sorte de décharge électrique, une profonde excitation, mon sexe se dressait immédiatement sous mon caleçon. Je n’arrivais même plus à suivre tous les mots qu’elle prononçait. Seuls les mots « nu », « effronté » et « une explication » résonnaient dans ma tête.
Je ne savais que faire, que dire. Je ne pouvais, sans être le plus ridicule du monde, lui avouer que je bandais, que j’avais honte de bander, et que je préférais garder mon caleçon :
(Mme GRANDIN)
Le voir ainsi céder à ma volonté, et de plus, pouvoir me rendre compte de l’effet que lui procurait la situation, me confortait dans ma décision de le garder à mon service. C’était sans doute d’ailleurs, je dois l’avouer, plus parce que je pensais qu’il était célibataire, qu’il pourrait se rendre totalement disponible si je m’y prenais bien. Entrevoir qu’il pouvait être à ma merci m’excitait déjà mais je devais vérifier ce point pour en être certaine :
Je sortais du bureau, pour revoir le CV que Pierre avait pris pour établir le contrat. Je laissais volontairement la porte ouverte pour que Patrick puisse entendre :
(Patrick)
Je gardais les yeux rivés sur ses escarpins. Elle ne disait rien et je sentais son regard sur moi. J'étais de plus en plus déstabilisé. Son regard victorieux, me voyant nu, obéissant, en érection face à elle, me glaçait.
Elle prenait tout son temps pour me contempler comme pour m’humilier encore plus. Les secondes qui s’écoulaient me paraissaient interminables. Dès que le son de sa voix retentissait, je tressaillais.
Je me sentais diminué, petit et, l’entendre me tutoyer, ajoutait un cran de plus à mon malaise. Elle me parlait comme à un petit garçon et, au lieu d’être furieux d’être traité ainsi, ma honte s’amplifiait et mon sexe se dressait encore plus. À mesure que je ressentais mon gland se gonfler se présentant à sa vue, je l’imaginais ravie de voir l’effet de chacun de ses mots sur moi.
Elle ne m’épargnait rien, l’entendre parler à son Pierre, alors que j’étais nu, seul dans son bureau et qu’elle n’avait même pas pris la précaution de repousser la porte ne faisait qu’ajouter à ma gêne.
Quand je l’entendis demander si j’étais célibataire, une énorme poussée de chaleur remonta sur mon visage. J’imaginais qu’elle vérifiait cela à cause de mon érection et qu’elle devait penser que j’étais en manque de sexe. Sa phrase « Le faire travailler chez moi» déclencha une nouvelle tempête dans mon esprit. Pendant quelques secondes j’imaginais passer l’aspirateur dans son salon sous son regard amusé.
Vraiment, elle ne m’épargnait rien et me faire assoir nu face à elle fut une nouvelle humiliation. Bêtement j’eus une sorte de reflexe de fierté et je relevai la tête. Ce fut encore plus terrible pour moi, sa prestance, son attitude était si naturelle, son regard si intimidant que je ressentis comme un coup de grâce.
Lorsqu’elle demanda à Pierre de lui apporter son stylo, je fus pris de panique. Par réflexe je croisais les jambes en tentant de cacher mon sexe avec mes mains. Tête baissée chacun des pas de Pierre dans son bureau était insoutenable. Je ne pouvais m’empêcher de l’imaginer me contempler, c’était indescriptible. Je n’avais jamais ressenti une telle honte.
(Mme GRANDIN)
Plus j'observais Patrick, plus j'aimais son attitude de soumission et le sentiment qu'il me procurait était indéfinissable. Voir cette homme de 47 ans se mettre nu malgré sa gêne évidente, avait décuplé mes envies. Jamais je n'avais ressenti cela auparavant, ce sentiment de puissance. Des idées toutes plus érotiques les unes que les autres se bousculaient dans ma tête. Chacune de mes paroles augmentait de plus en plus mon désir de l'utiliser à mon service personnel.
Pierre entra dans le bureau mon stylo à la main, jetant un œil à Patrick. Me donnant mon stylo, il me félicitait :
Extrait du contrat:
(Patrick)
J’avais
envie de fuir, je me sentais comme exposé nu dans ce fauteuil avec ces
deux personnes qui parlaient de moi, ou plutôt qui s’amusaient à parler
de moi. J’avais l’impression d’être un objet. Je ne voyais par leur
regard, mais le ton de leur voix indiquait qu’ils prenaient un grand
plaisir à me ridiculiser.
La voir signer mon contrat me donnait l’impression d’une femme en train de faire un chèque dans un magasin, en se disant : « Celui-là me plaît, je le prends ! » J’étais pris entre deux profonds sentiments contradictoires : la peur de ce qui m’attendait et de l’autre l’excitation que me procurait sa domination.
Une fois de plus elle changeait de ton. Elle reprit le vouvoiement avec des expressions plus conventionnelles. Je pris cela comme si elle mettait ainsi la touche finale à sa victoire.
Ce n’était pas une, mais des dizaines de questions qui circulaient dans mon esprit. Il m’était impossible d’oser lui en poser une seule.
Je me levais en lui disant un timide :
Dans la rue, mon premier geste fut de chercher la clause trois du contrat. Je la relisais trois fois et les battements de mon cœur s’accéléraient à chaque lecture.
La fin de semaine à attente me parut interminable. Plusieurs fois par jour, je revivais les moments de cet entretien. J’étais régulièrement pris d’angoisses et, surtout, j’essayais de comprendre l’excitation particulière que j’avais ressentie en me faisant dominer, humilié par cette femme.
Enfin je me trouvais au lundi, encore sous le choc de cet entretien, angoissé aussi de ce qui pouvait bien arriver à partir de ce jour. J’aurais dû être heureux de ce travail mais j’appréhendais.
Dans l’ascenseur les battements de mon cœur s’accéléraient à mesure que les étages passaient. Devant sa porte, je prenais quelques secondes pour calmer ma respiration. Je frappais trois petits coups. Il se passa plusieurs secondes avant qu’un « entrez » me donne le signal.
Je refermais la porte, puis faisais un pas vers son bureau. Elle était déjà en plein travail et signait des documents dans un parapheur. Elle ne leva pas la tête et je fus pris du même léger tremblement en lui disant ;
(Mme GRANDIN)
7 h 50 : Mon cœur battait un peu la chamade. C’était la première fois qu’un homme me faisait autant d’effets. Certes j’étais de nature assez autoritaire et détachée et, avec Pierre, il nous était arrivé d’organiser des soirées assez chaudes chez moi de domination/exhibition où chacune de mes amies amenait leurs dernières « acquisitions » afin de pouvoir les exhiber entre nous.
Mais avec cet homme, de manière inexplicable, je sentais que les choses pouvaient être différentes. J’avais envie de le posséder, assorti d’un grand sentiment d’égoïsme que je n’avais jamais ressenti auparavant. Je m’en étais rendu compte, quand j’avais fait rentrer Pierre dans le bureau, comme pourtant je faisais avec tous les autres. Quand Pierre l’avait regardé avec envie, j’avais ressenti un sentiment de jalousie que je n’avais jamais eu auparavant.
En fait, je voulais Patrick pour moi seule mais entièrement, complètement à moi, comme une chose que je ne voulais partager avec personne d’autre.
J’imaginais… Ouahhhhhh ! Je n’osais trop penser à ce qui me traversait la tête en ce lundi matin avant qu’il n’arrive.
Je me disais que si je ne me calmais pas, si je continuais d’avoir ses pensées, je risquais bien de lui sauter dessus dès son arrivée.
7 h 55 : Il allait être bientôt là, vite il fallait que je lui montre que j’étais occupée sinon il allait vite se rendre compte de quelque chose.
8 h 00 : Mince trois coups à la porte, j’attrapais vite fait un parafeur, flûte je l’avais déjà signé, j’en prenais un autre. Puis je lui disais d’entrer. À son bonjour, je ne relevais même pas la tête et lui montrais une chaise.
Je me ressaisissais. Mon cœur palpitait un peu moins fort. Lorsque je relevais les yeux vers lui, je redevenais totalement maîtresse de moi.
Je me levais et m’approchant de lui :
Chacun souriait à cette dénomination, car beaucoup savaient ce que cela sous-entendait !
Revenant vers mon bureau, je lui confiais :
Ce sera très bien, je vous aurai sous la main !
(Patrick)
À mesure que ses paroles s’enchaînaient, je reprenais un peu confiance en moi. J’étais bien plus à l’aise à l’entendre me parler du fonctionnement de l’entreprise, même si au fond de moi je savais ce dont elle était capable et ce que j’allais sans doute devoir endurer.
Elle
avait repris le « vous » et me regardait comme un vrai collaborateur.
Je pouvais enfin prendre le temps de l’admirer. Elle dégageait une
impression telle, que c’était sans doute l’explication du plaisir que
j’avais ressenti en lui obéissant.
J’étais tellement plus à l’aise que le ton qu’elle avait pris pour me dire, ou plutôt m’ordonner de me lever, engendrait une secousse dans tout mon être. Sa main sur ma fesse, me ramenait encore plus à la réalité. Je ressentais son pouvoir, mon appartenance et quelque part le plaisir d’être ainsi. À sa demande de ne pas porter de caleçon, une petite bouffée de honte monta en moi, accompagnée d’une bouffée de plaisir. Le plus naturellement du monde, avec quand même une petite voix timide, je m’empressais de lui dire :
Même les paroles que je venais de prononcer me procuraient un certain plaisir.
J’avais un peu l’impression qu’elle me promenait comme un trophée dans les couloirs de l’entreprise. Je faisais des efforts pour regarder les gens. J’essayais d’être le plus naturel possible.
Le fait d’apprendre que j’allais partager son bureau était d’un côté une bonne nouvelle. J’allais avoir tout mon temps pour la contempler mais, d’un autre côté, j’aurais préféré la tranquillité d’un bureau personnel :
(Mme GRANDIN)
Ça va, il réagissait bien pour son bureau dans le mien. En fait ce n’était pas prévu comme cela, il devait avoir un bureau pour lui, mais l’idée de l’avoir proche de moi devenait de plus en plus excitante. Je le voulais très proche de moi. Je voulais pouvoir disposer de lui à mon envie. Certaines des idées qui me venaient à l’esprit étaient de plus en plus torrides. J’avais de plus en plus chaud, même des frissons parcouraient mon corps. Je ressentais même un appel au creux de mes reins. Je dégrafais les deux premiers boutons de mon chemisier.
Nous
retournions dans mon bureau. Je lui désignais son petit bureau d’un
mètre sur deux que j’avais fait disposer le long du mur, décalé du mien
sur la droite. D’un coup d’œil je pouvais le voir. De plus la porte de
mon bureau étant à gauche, il n’était pas directement visible du
couloir. Il s’installait.
Je lui disais que bientôt il aurait à sa disposition tout le matériel dont il avait besoin pour travailler. Je lui demandais de m’établir une liste et de me la transmettre. J’ajoutais qu’il avait carte blanche pour peu qu’il fasse une demande raisonnable. Je pensais déjà aux conditions que je mettrais pour l’obtention de ce matériel pour peu qu’il en demande un peu trop et que ce soit cher.
L’idée de lui demander de ne pas porter de caleçon sous ses pantalons avait fait son chemin dans mon esprit et m’excitait.
J’aimerais
aussi le convaincre de venir prendre du service chez moi, et pourquoi
pas, le retenir certaines fins de semaine. Il occuperait la chambre de
bonne dans les combles. Là il serait vraiment à mon service. Je n’ai pas
fait attention si son adresse actuelle était à proximité ou pas de ma
résidence. Vraiment, cette idée me plaisait. Je ferai bien tout en mon
pouvoir pour être convaincante et accepte cette situation.
D’un ton neutre, mais un peu sec quand même je lui demandais s’il habitait loin de l’entreprise, prétextant que parfois il faudrait qu’il puisse être là rapidement. Je lui rappelais aussi de ne pas oublier ma consigne pour sa tenue vestimentaire et qu’il me ferait énormément plaisir en ne portant rien sous son pantalon.
En attendant, je déposais sur son bureau une pile de documents complémentaires qui lui permettraient de bien faire son travail. Dans cette pile de document, j’avais glissé une pochette de développement contenant des photos de moi en maîtresse femme, habillée de cuir avec les accessoires en train de soumettre un homme masqué d’une cagoule en latex et d’un bâillon boule, d’un collier, d’une laisse…Enfin de tout l’attirail. En fait cette série de photos n’était nullement une séance de domination malgré les apparences mais plutôt d’une série de pose prise avec Pierre pour avoir des photos de ce style.
Très
impatiente, je m’installais à mon bureau : « Quelle réaction aurait-il
au moment où, ouvrant cette pochette, il découvrirait les photos ? »
(Patrick)
En me retrouvant seul avec elle, quelques images de mon entretien d’embauche me retraversaient l’esprit. Je devais faire un effort sur moi-même afin de me concentrer sur mon travail. Cette femme était vraiment intimidante voire envoûtante. Rien qu’en la regardant, je me sentais perdre la plupart de mes moyens. La façon dont elle avait fait placer mon bureau ne me permettait hélas pas de la regarder discrètement. J’avais pu juste jeter un dernier regard sur la dentelle noire de son soutien-gorge que laissait entrevoir son chemisier légèrement ouvert. La forme de ses seins et ce petit bout de dentelle étaient très excitants.
Cela faisait maintenant une bonne heure que je pointais avec application les différents éléments du réseau de l’entreprise afin de me familiariser et de préparer la liste du matériel dont j’aurais besoin, lorsque sa voix me fit sursauter légèrement :
Même
pour une question banale, le ton de sa voix était intimidant. Et, je me
sentis devenir tout rouge quand elle me rappela son souhait que je sois
nu sous mon pantalon. Puis que voulait dire ce : « Non je voyais autre
chose ! » Que de mystère ! Je n’osais pas lui demander son adresse. Elle
reprenait :
Je reprenais mon travail en commençant à trier les dossiers qu’elle m’avait transmis. Je faisais tranquillement trois tas distincts en fonction de leur thème d’application. Soudain je restais figé en ouvrant une pochette et en découvrant la première photo. Je ne rêvais pas, c’était bien ma Directrice habillée de cuir avec une cravache à la main. Mes doigts qui tenaient la photo se mirent à trembler légèrement et je restais hypnotisé par cette image. Je me décidais à regarder la suivante, puis la troisième…
Je sentais l’excitation qui montait en moi à mesure de mes découvertes. À la vision de la dernière photo de cet homme tenue en laisse par ma Directrice, mon sexe devint encore plus dur et mes joues très chaudes. Comme si j’avais peur d’être pris sur le fait, je posais précipitamment un dossier sur les photos pour les recouvrir.
(Mme GRANDIN)
Je le regardais du coin de l’œil. Quand je lui avais posé la question sur son lieu d’habitation, sa réponse m’avait satisfait pleinement. Je continuais de l’observer pour voir sa réaction quand il tomberait sur les photos.
Je le regardais travailler. Il était concentré et ne faisait pas attention à moi. Je le voyais faire des piles. J’attendais surtout avec excitation ce fameux moment où il tomberait sur les photos. Enfin il prenait la pochette et regardait dedans. Il se figeait tout en rougissant.
Qu’il est adorable comme cela. Puis il les reposait rapidement comme si elles lui brûlaient les mains.
Je me levais, m’approchais de lui, posais une main sur son épaule :
Il hésitait à la reprendre.
Je restais avec la pochette tendue et lui parlais à nouveau de son habitation dans la ville :
(Patrick)
Entendre la Directrice se lever alors que je venais de cacher les photos m’envahit de torpeur. Je n’arrivais pas à me détacher de cette image de Maîtresse d’école, et je l’imaginais venir me gronder en me disant : « Alors Patrick, qu’avez-vous caché là ? ».
Décidément je me faisais un peu trop d’idées. La façon dont elle posa sa main sur mon épaule me surprenait tout en me rassurant. Son ton était également plus rassurant. J’étais encore un peu sous le choc des photos et je ne pus que lui balbutier :
La vision qu’elle m’offrait de sa poitrine en se mettant ainsi face à moi, me troublait profondément. Je pouvais apercevoir de si près le fruit défendu sous la dentelle de son soutien-gorge et la générosité de sa poitrine.
Mes yeux s’attardèrent un peu sur cette vue, puis trop gêné, j’inclinais légèrement la tête vers mon bureau.
J’étais dans un tel état d’émotion que seules des bribes de sa proposition marquaient mon esprit : « Manoir », « Venir y loger », ces deux éléments me faisaient frissonner et je ne pouvais m’empêcher de repenser à la dernière photo, me voyant aller dans son manoir promené en laisse.
Instantanément mon sexe se dressait à nouveau dans mon slip et une énorme bouffée de chaleur m’envahissait.
Je ne savais quoi répondre : mon excitation, la voir si près de moi, avoir la chance d’être dans son manoir…Une autre pensée contradictoire me traversait alors l’esprit : « Non c’est ridicule, en plus je ne pourrais supporter d’être promené en laisse comme cela! » Mon esprit était tout embrouillé, d’autant plus embrouillé qu’elle me tendait la pochette des photos, comme pour me dire : « Tenez, regardez dedans, je suis sûre que cela va vous plaire. »
Avec une voix encore plus tremblante seuls deux mots sortirent de ma bouche
(Mme GRANDIN)
Humm il n’avait pas dit non pour la proposition de venir chez moi. Je ne voulais pas insister de peur de l’effaroucher. J’avais peut-être été un peu loin avec les photos mais je voulais trop voir sa réaction. Le voir, rougir, bafouiller, j’étais dans un état d’excitation assez éloquent.
J’aurais voulu le ramener chez moi dès ce soir, pour l’avoir tout de suite.
J’avais l’impression d’être à la veille de Noël avec le cadeau à porter de main mais ne pas avoir le droit de jouer avec tout de suite. C’était très frustrant et excitant à la fois. J’avais envie de transmettre mon excitation à Patrick, je voulais le faire céder plus rapidement, le rendre fou pour qu’il accepte de venir chez moi plus vite. Peut-être je l’avais trop impressionné avec mes photos.
Je décidais donc d’aller ouvrir la fenêtre à côté de son bureau,
puis je me penchais pour regarder dehors :
Cette petite séance ne m’avait pas calmée, bien au contraire, j’avais encore plus envie de m’exhiber.
Je reprenais mon travail sur l’ordinateur tout en faisant semblant d’avoir perdu un fichier :
(Patrick)
J’étais déconcerté par cette Directrice si particulière. Il y a une semaine elle m’avait humilié dans son bureau, avec une sévérité du style : « J’ordonne et tu obéis », et depuis mon arrivée ce matin, elle était des plus agréable avec moi. D’autant plus agréable, que je pouvais profiter de son excitante beauté.
Je relevais la tête en l’entendant ouvrir la fenêtre, et là quel spectacle ! À quelques dizaines de centimètres de moi, j’avais une parfaite vision de ses jambes si bien mises en valeur par ses bas. Mes confusions et excitations précédentes se transformaient petit à petit à de la seule délectation.
Il y a une semaine, elle me dominait sans discussion et là j’avais de plus en plus l’impression qu’elle me charmait. J’avais envie de lui dire que je trouvais sa proposition d’hébergement dans son manoir vraiment très intéressante, mais je n’osais pas.
La voir, que dis-je, l’admirer en train de changer son bas était des plus excitant. Je n’en perdis pas une miette. Elle offrait à ma vue le début de sa cuisse en relevant la jupe de son tailleur. Je sentais mon sexe se dresser violemment. Je dus même retenir ma main pour ne pas la poser sur mon pantalon.
Je reprenais mon travail, enfin j’essayais de reprendre mon travail, mais je ne pensais qu’à son physique si excitant.
Dès son délicieux appel au secours, je me levais d’un bond en lui disant :
Elle restait sur son fauteuil et j’en profitais pour me mettre de côté afin de rendre plus discret mon érection. Je regardais son écran, tout en jetant de petits regards sur ses jambes et son décolleté. Il fallait que je me concentre et que je cesse de la regarder pour tenter de retrouver son fichier. Pour la première fois, je sentais réellement son parfum envoûtant. Cela ne favorisait pas ma concentration.
Quelques questions sur son fichier perdu. Ce fut un jeu d’enfant pour le retrouver avec le moteur de recherche de son ordinateur :
Voilà Madame, je pense que c’est celui-là !
(Mme GRANDIN)
Je
devais passer à la vitesse supérieure. Je dégrafais encore un peu plus
mon chemisier, tout en travaillant je laissais ma main droite caresser
négligemment le dessus de mon sein gauche. Je soupirais en disant qu’il
faisait lourd.
Je prenais ma bouteille d’eau, un mouchoir que j’humidifiais. Lorsqu’il fut bien imbibé d’eau, je le passais sur ma nuque puis sur mon front et enfin sur mes joues. Des gouttes s’écoulaient et finissaient leur course entre mes seins.
Soudain,
une idée lumineuse me traversa l’esprit : discrètement avec mon pied,
je tapais dans la prise réseau sous mon bureau avec mon talon.
Le câble s’écrasait dans la prise et je perdais la connexion réseau. Je l’imaginais en train de devoir se glisser sous le bureau pendant que je resterais assise sur mon siège:
(Patrick)
J’étais tout fier et très satisfait de l’avoir secourue si vite. Le « Merci » sortant de sa bouche était encore meilleur. Elle pouvait être si délicieuse quand elle le voulait, c’était très surprenant.
Maintenant, elle me parlait d’égal à égal. Je devais me faire une fois de plus des idées mais j’avais le sentiment qu’elle me draguait. Tout ce qu’elle m’avait fait vivre lors de mon embauche s’estompait à mesure que le temps s’écoulait dans son bureau. Sa proposition du Manoir m’obsédait encore plus. Je ne pouvais quand même pas lui dire un oui comme cela.
La voir s’humidifier ainsi, et m’encourager à en faire de même devenait très érotique. J’étais retourné m’asseoir et j’avais envie de me caresser en la regardant. Mon imagination allait bon train.
Son deuxième appel au secours me ravit :
Je reprenais ma position près d’elle, et avant de regarder son problème, je prenais le temps d’admirer son décolleté et ses jambes:
Un peu gêné, mais ravi, je me mettais à quatre pattes pour atteindre la prise. La vision de ses escarpins, de ses pieds, de ses jambes m’excitait fortement. Le fait d’être à ses pieds ainsi redoublait mon excitation. La forme de son tailleur qui entourait ses genoux était très excitante. J’avais envie de lui baiser les pieds, de lui dire qu’elle m’excitait…
Je prenais tout mon temps pour remettre correctement la prise et profiter de cette vue dans cette position.
Tellement perturbé par la scène, je me cognai la tête en voulant sortir du dessous de son bureau.
Après lui avoir montré que tout était en fonction, je fus ravi de son sourire qui semblait vouloir dire : « Vous êtes très fort Patrick ! »
En retournant à mon petit bureau, ce fut plus fort que moi :
Mon audace incontrôlée engendra chez moi une forte bouffée de chaleur et mon cœur se mit à battre plus fort.
(Mme GRANDIN)
Le sentir à mes pieds décuplait mon imagination qui déjà avec lui tournait à plein régime. Je l’imaginais en train de m’écarter les jambes avec ses mains, de me caresser avec ses doigts voire sa langue. Je fantasmais sur ses doigts qui prenaient possession de mon corps. Je m’imaginais dans cette situation en train de recevoir des clients, moi devant garder mon ton professionnel et lui essayant de me faire perdre pied avec ses caresses toutes plus audacieuses les unes que les autres.
Quand
il m’annonça qu’il était d’accord pour venir chez moi j’ai dû retenir
un cri de victoire. Je ne savais pas encore comment cela finirait mais
j’espérais que bientôt il m’appartiendrait totalement. J’ajoutais :
(Patrick)
J’étais toujours très excité pas ces visions. L’idée d’habiter dans son manoir dès le soir même me remplissait d’émotion. Je ne pouvais m’empêcher de revoir la photo de cet homme qu’elle promenait en laisse. Lorsqu’elle prononça le mot « compagnie », l’image d’un animal de compagnie fit dresser mon sexe en un éclair.
Elle
griffonnait quelques mots sur une feuille, mentionnant l’adresse de son
Manoir accompagné de la mention : « Je vous attends à 19 heures ».
Je passais le reste de la journée à regarder l’heure toutes les cinq minutes. J’essayais de me concentrer sur mon travail afin que le temps passe plus vite.
En garant ma voiture devant sa demeure, mon cœur se mettait à battre de plus en plus fort. Le manoir était très impressionnant et correspondait parfaitement à son style de femme.
Je prenais quelques secondes pour calmer ma respiration devant la grande porte d’entrée. Mon émotion était à son comble lorsque je me décidais enfin à frapper.
(Mme GRANDIN)
Humm enfin de son plein gré il accédait à ma demande. Je sortais du bureau pour préparer sa venue dans ma demeure. J’appelais ma femme de ménage pour lui demander de garnir le frigo de nourritures de toutes sortes, de mettre des boissons au frais, mais surtout de préparer la chambre de bonne, celle de droite dans le couloir. Celle de gauche était encore encombrée d’appareils photo et vidéos. Dernièrement nous l’avions utilisée pour tourner quelques scènes de sexe où je m’étais produite pour satisfaire un fantasme en prenant quelques photos et tournant quelques alléchantes et excitantes vidéos. Elle était en fait mon studio.
Après lui avoir griffonné l’adresse, je me dépêchais de partir pour faire des courses de dernière minute.
Mon excitation était telle que je chantonnais heureuse d’avoir enfin réussi à le convaincre.
Lorsque j’arrivais à la maison, j’étais en retard d’une demi-heure tellement je m’étais laissée emporter à choisir, dans un magasin spécialisé, quelques tenues et accessoires pouvant lui aller. Je n’avais vraiment pas vu le temps passer.
Quand je rentrais James, mon majordome au style très british, mais non coincé, m’accueillait :
Mince pourvu que ce salon ne l’ait pas trop effrayé avec ce thème tendance « décoration SM ». Il y avait de tout : un cheval-d’arçons, une croix de saint André, des chaînes au mur et un crochet qui pendait du plafond, des colliers d’hommes et des laisses ; enfin toute une multitude d’objets…
Je n’étais pas une adepte de ce genre de pratique hard et je ne voudrais pas passer pour telle. Je préférais la lente reddition à la soumission pure et dure.
Je me dépêchais pour le rejoindre afin qu’il ne se fasse pas trop d’idées fausses.
(Patrick)
J’étais très déçu qu’elle ne me reçoive pas. Je n’avais pas l’habitude mais en fait, il était normal pour une femme de son rang d’avoir du personnel.
En entrant dans le salon, ma surprise fut encore plus grande. Voir tous ces objets faillit me faire tourner de l’œil. Je ne fis cas de rien afin de ne pas paraître ridicule et m’asseyais dans un large fauteuil en velours.
Les objets qui décoraient le salon étaient tous plus impressionnants les uns que les autres. Certains étaient même des plus inquiétants. Ils me rappelaient les photos de son fameux dossier au bureau et j’avais un mal fou à comprendre ce que je ressentais. C’était un peu comme quand elle m’avait ordonné de me mettre nu, une gêne, une honte et une excitation incontrôlable.
Je ne pouvais m’imaginer avec un collier et être tenu en laisse et pourtant cette image m’excitait.
Dans mon esprit la confusion était totale. Le bruit de ses talons dans le couloir mit fin à mes divagations.
Lorsqu’elle entrait dans la pièce, je me levais d’un bond et, pour masquer ma gêne, je baissais un peu le regard en lui disant :
(Mme GRANDIN)
Je
n’avais jamais prêté attention avant, mais cela me fit venir des
visions qui me donnaient un peu le rouge aux joues. Je lui dis :
Je passais devant, montais les marches :
Nous grimpions encore quelques marches et j’ouvrais la porte. Je m’avançais dans le couloir ;
Soudain
un éclat sur un barreau du lit attira mon regard. Dans un flash, je me
souvenais de quoi il s’agissait. Je me retournais vivement. Patrick
regardait toujours l’affiche. Rapidement je m’approchais du lit, me
penchais pour camoufler la menotte qui était restée attachée, vestige de
mes derniers ébats avec Pierre. J’arrivais à la faire glisser
discrètement au sol. Je demanderai à James ou Sophie de venir la
récupérer plus tard. Je me relevais. Me retournant Patrick me regardait
droit dans les yeux mais son visage ne marquait aucune émotion. Ouf, il
n’avait dû se rendre compte de rien :
(Patrick)
Toutes ces pièces étaient plus impressionnantes les unes que les autres. Je me sentais perdu, à la fois par ce labyrinthe et par tous ces objets qui les décoraient.
Des images à la fois excitantes et perturbantes s’enchaînaient dans mon esprit. J’étais hypnotisé par tout cela et chaque fois que mon regard croisait ma directrice et son allure si distinguée, je sentais une grande émotion m’envahir.
À
mesure qu’elle me faisait visiter ce qui devait être mon étage, mon
émotion grandissait. À ses mots « Vous pourrez vous promener nu », une
forte excitation m’envahit. Je revoyais l’image de mon entretien
d’embauche face à elle.
Dès son départ, je me mettais à refaire le tour de l’étage impressionné par l’enfilade de toutes ses pièces. J’avais l’impression de vivre une sorte de rêve éveillé. J’étais intimidé par toute cette ampleur et cette ambiance.
Je n’avais qu’une envie, aller la rejoindre. Je prenais un tel plaisir à la regarder, à l’admirer.
Je
descendais lentement les marches du manoir, profitais au passage pour
jeter un petit coup d’œil à l’étage qu’elle appelait sa chambre. Il
dégageait un tel érotisme, c’en était troublant.
De retour au rez-de-chaussée, j’aperçus ses escarpins et ses jambes. Elle devait être étendue dans le salon. Je m’avançais vers elle hésitant.
(Mme GRANDIN)
Le faire visiter avait réveillé toutes les sensations enfouies en moi. Mon désir de possession, de l’avoir pour satisfaire toutes mes envies les plus folles, peut-être les plus sournoises aussi et sûrement les plus excitantes. Mais il ne fallait pas que je l’effraye, plutôt que je l’amadoue. Là il pouvait encore faire demi-tour et s’enfuir. Je n’aurais aucun moyen de le retenir.
Je rêvassais assise sur le canapé les jambes allongées. Pour un peu l’excitation de le savoir au-dessus était tellement forte, que je me serais caressée plus que le bout des seins à cette idée.
Oh
oui j’avais bien fait d’installer ce système de vidéo surveillance à
l’intérieur de la maison, dans toutes les pièces même les plus
inattendues. Ah cette idée, mes sens étaient en ébullition.
Quand il m’interpella, je me redressais d’un bond en espérant qu’il n’avait rien vu.
Hum il voudrait me remercier…
Je lui répondais d’une voix charmeuse en me levant et en passant ma langue sur mes lèvres :
(Patrick)
Je ne relevais pas la tête tout de suite de peur d’avoir encore les traits de mon excitation, d’avoir porté ce collier et touché le martinet.
Puis levant les yeux, je faillis ne pas la reconnaître, sans lunettes, les cheveux détachés, elle était encore plus désirable ainsi.
(Patrick)
Je me dirigeais lentement vers elle, très gêné d’apparaître dans cette tenue. Elle avait repris le même ton que lors de mon entretien d’embauche avec son expression « Mon petit Patrick » qui me donnait l’impression d’être un écolier face à sa maîtresse d’école. Elle continuait de regarder son livre sans jeter le moindre regard sur moi.
Cette
fois cela n’était pas une image dans ma tête, mais j’étais vraiment ce
petit garçon qui avait été surpris en train de faire une bêtise, lorsque
je compris qu’elle m’avait vu me masturber. Figé sur place, je la
regardais toujours plongée dans son livre et les bouffées de chaleurs se
succédaient toutes plus fortes les unes que les autres. Je sentais le
rouge sur mes joues et mon front.
À chacun de ses mots, le sentiment de honte s’amplifiait en moi. En plus de la chaleur qui avait envahi mon visage, je sentais des tremblements le long de mes bras. Maintenant ce n’était plus un sentiment, mais elle me parlait vraiment comme à un enfant. Lorsqu’elle prononçait les mots « confisqué », « leçon », « obéis », je ressentais une sorte de plaisir des plus dérangeantes. À mon âge, prendre plaisir à être traité ainsi relevait du ridicule.
Elle
daignait enfin lever ses yeux. Son regard se posait sur la serviette
puis fixait mon visage. Je ne pouvais le soutenir. L’idée de me jeter à
ses pieds pour la supplier de me pardonner me traversa l’esprit. Je
restais figé, incapable de lui sortir les moindres paroles d’excuses ou
de demande de pardon.
Lui servir un café nu, faire son ménage, ces deux images me transportaient instantanément dans un ressenti de plaisir. J’en étais même très excité. Avec cette envie qui, malgré ma jouissance récente, laissait mon sexe dressé sous la serviette :
Je me dirigeais lentement vers elle, la tasse à la main, les yeux baissés :
À la place de son habituel « Merci Patrick », elle me lança, comme pour marquer sa victoire :
Dans un état second, un peu par automatisme, je me dirigeais vers la cuisine pour y prendre un chiffon, puis retournais dans le salon. C’était si propre que je ne pouvais que faire semblant d’ôter la poussière. Je décidais de commencer par les étagères. Je m’appliquais à soulever chaque objet pour passer le chiffon. C’était plus fort que moi, elle m’humiliait et j’avais envie d’apparaître encore plus comme un parfait serviteur, obéissant.
(Mme GRANDIN)
Quel plaisir ! Non c’était plus que du plaisir, le voir m’apporter mon café, le sexe dressé, en fait j’avais envie de le remercier d’une caresse. Mais je devais rester encore un peu froide pour marquer mon ascendant sur lui. Le voir évoluer ainsi, nu, ajoutait à mon plaisir de le regarder et de ne pas en perdre une miette.
Son corps était bien dessiné et ses fesses ! De pures merveilles. Pour un peu c’est moi qui me serais mise à ses pieds.
J’adorais le ton qu’il prenait en me servant, et l’ardeur qu’il y mettait.
Lorsque j’avais joué mon va-tout en lui disant de partir ou rester, j’avais cru un instant qu’il allait partir mais pour mon plus grand bonheur, il était là à mon service.
Après l’avoir vu nettoyer presque toute la pièce, je l’interpellais :
Nous
montions dans ma chambre. Là, il commençait à m’expliquer que c’était
une histoire de pommeau de douche… Que cela pouvait être difficile d’en
trouver une de rechange vu l’âge de ce superbe modèle :
(Patrick)
Je m’appliquais dans chacun de mes gestes. Je sentais son regard, j’avais envie de lui plaire. Elle était si excitante, si envoûtante, si inaccessible qu’être son homme de ménage, être à ses ordres provoquait en moi une excitation quasi permanente…
Tellement pris par ma tâche, je sursautais lorsqu’elle m’appelait. Les yeux toujours baissés, tout honteux d’avoir toujours le sexe dressé, je me précipitais devant elle comme un toutou obéissant. Lorsqu’elle prononçait « Prendre vos ordres », je sentais mon sexe se dresser encore plus et il devait être en train de doubler de volume. Je me redressais sans réfléchir et croisais mes mains dans le dos. Dans cette position, le sexe offert je me sentais encore plus lui appartenir. J’avais envie qu’elle prenne mon sexe comme si c’était son jouet.
À
chacune des tâches qu’elle énonçait, les images de la servir au
quotidien, de recevoir ses ordres me comblaient. Je buvais ses paroles
avec délice. Tellement excité par la situation, je ne réussissais qu’à
lui bredouiller des « Oui Madame ! ».
Dans l’escalier, je la suivais comme un petit chien. Ses hanches, ses jambes, sa démarche… Tout m’hypnotisait.
J’étais tout fier de moi pour la réparation de sa douche. C’était comme une offrande que je mettais à ses pieds. Elle me renvoyait un peu sèchement. Je sortais alors dans le couloir attendre sagement qu’elle prenne sa douche. Toutes ces émotions couplées, la savoir si près, en train de se dévêtir… Je devais lutter pour ne pas me caresser.
Lorsqu’elle m’appela au secours, je me précipitais dans la chambre. Elle était là, à moitié dénudée, la jupe à mi-cuisses, superbe femme :
Je
posais mes mains tremblantes sur la fermeture. La vue de son string et
de ses fesses bien dessinées, sa chute de rein, tout était magique.
C’était bien moi, à ses pieds, en train de dégrafer sa jupe. Mes doigts
tremblaient de plus en plus et je mettais un peu de temps à libérer la
fermeture. Je finissais par faire glisser sa jupe le long de ses jambes.
Elle soulevait un pied, comme une invitation à poursuivre. Je ne m’en
privais pas. Elle faisait de même avec l’autre pied, je lui ôtais
complètement la jupe. J’étais captivé par ses fesses. Je voulais les
embrasser. Je désirais rester encore là, à ses pieds. La texture de sa
jupe entre mes doigts m’excitait encore plus. Discrètement, je la
laissais effleurer mon torse nu.
Je la contemplais. J’étais un petit chien tout excité à ses pieds.
(Mme GRANDIN)
Me retrouver, bloquée par ma jupe, impossible de me dégager et obliger de lui demander de l’aide, m’avait fait un peu perdre de ma superbe. En plus, j’avais fait un faux mouvement et mes lombaires me faisaient mal. J’avais déjà eu plusieurs fois, des maux de dos comme cela et parfois il m’arrivait même de rester plusieurs jours bloqués.
Quand je lui avais demandé son aide, au début, j’avais un peu honte, mais quand j’avais vu qu’il acceptait de le faire, mon sentiment disparut.
Je le sentais en train de me regarder. Il était encore agenouillé, en train de ranger mes chaussures, quand je le vis poser ses lèvres sur l’une d’elle. Un long frisson me parcourut. Une chaleur m’envahissait et la douche devenait la bienvenue.
Je levais ma jambe pour poser le pied sur ma chaise, et je ne pus retenir un cri :
Il s’exécutait toujours aussi craquant :
Une fois nue, je lui demandais à nouveau de rester à ma disposition si jamais j’avais encore un problème. J’essayais de lever la jambe pour monter dans la douche qui était, pour des raisons de tuyauterie, surélevée, mais je n’y arrivais pas. Je le rappelais :
(Patrick)
J’avais
tellement peur que ce moment se termine que, lorsqu’elle me signalait
que je pouvais aller me coucher, son nouvel appel au secours déclencha à
nouveau un frisson dans tout mon être.
Je me précipitais à ses pieds en laissant échapper ;
J’avais
l’impression d’être face à mon cadeau de noël et qu’elle venait de me
donner la permission de l’ouvrir. Lorsque mes doigts se posèrent sur le
haut de son bas, le contact de mes doigts sur la peau nue de sa cuisse
fit doubler mon gland de volume. Plus je faisais glisser son bas, plus
j’avais envie de frotter mon sexe sur sa jambe. Lui ôter son deuxième
bas fut un supplice de plaisir encore plus intense. J’avais envie de
couvrir ses pieds et ses jambes de baisers.
En allant déposer délicatement ses bas sur la chaise, je ne pouvais résister au plaisir d’effleurer mon sexe avec la résille.
Je me précipitais à nouveau à ses pieds. Je dégrafais son porte-jarretelles puis lentement je faisais glisser son merveilleux string sur ses jambes. J’avais envie de la supplier de faire de moi son jouet. Je crois que j’aurais même pu soutenir son regard en la suppliant.
En faisant couler son bain, je sentais ses yeux posés sur mon sexe. J’aurais dû être tout honteux de déambuler avec une telle érection devant elle, comme dans son bureau, j’aurais dû être pris de frayeur à la pensée qu’elle me le fit remarquer en m’en demandant la raison. Mais non, au contraire, j’étais fier de lui montrer l’excitation que j’éprouvais à la servir :
En
lui prenant la main pour l’aider à s’installer, je faillis guider sa
main vers mon sexe et pensais : « Prenez le Madame, il est à vous ! »
Tout en douceur mes doigts s’appliquèrent sur le bas de ses reins et son dos. Mon sexe était tellement dressé que de temps en temps mon gland lui effleurait le bras.
(Mme GRANDIN)
Il
me proposait le massage avant le jacuzzi. Il m’aidait à me déplacer
jusqu’au lit, et je me laissais faire tellement la douleur était
intense. Il m’aidait à m’allonger :
(Patrick)
J’avais
peur de lui mal faire. Je voulais tellement qu’elle soit fière de moi.
En toutes autres circonstances j’aurais mal pris cette façon de me dire
de faire attention, mais avec elle tout était différent et j’adorais sa
façon de me bousculer.
Tous ces flacons me laissaient perplexe. Je ne comprenais même pas la moitié des significations. Je me sentais un peu bête devant sa collection mais cela renforçait mon sentiment d’être son simple valet.
Le flacon enfin trouvé, je m’appliquais à la masser, tout en douceur, elle avait l’air d’apprécier. Cette excitation devant cette scène était indescriptible.
Je n’en pouvais plus. Il fallait que je commence à lui avouer :
(Mme GRANDIN)
Humm la chaleur de ses mains me faisait du bien, mon dos se détendait, peu à peu.
De plus ses mots résonnaient comme une douce musique à mes oreilles. Comme cela, il était fier d’être à mon service, de m’obéir !
Il ne restait plus longtemps à attendre avant qu’il ne soit corps et âme dévoué à moi, devenue sa maîtresse.
Il
me tardait de pouvoir le voir enfin se livrer pieds et poings liés,
esclave de mes sens et de mes envies, que je puisse le montrer à mes
amies comme un trophée, un serviteur fidèle et efficace dont la vie
serait entièrement consacrée à mon plaisir, que je puisse enfin
retourner à ces soirées privées ou chacun peut exhiber ces dernières
trouvailles, et, mis à part Pierre, il y avait longtemps que je n’avais
pas trouvé quelqu’un d’aussi bien disposé :
(Patrick)
Je me retrouvais tout bête après lui avoir déclaré sans trop de retenue que j’aimais lui obéir. Comme seule réponse, son « Appliquez-vous! » me faisait frissonner de plaisir. Plaisir très vite gâché par son allusion à Pierre. J’en étais jaloux et je m’appliquais encore plus. Mes mains se promenaient délicatement sur tout son corps maintenant :
Après
le bas de son dos, mes mains lui massèrent doucement les fesses. Cette
image de Pierre à ma place me donna de l’audace. Je lui caressais les
cuisses avec les paumes de mes mains. Mes doigts glissaient entre ses
cuisses et frôlaient son sexe. Je sentais sa peau se tendre, comme si
mon massage lui faisait de l’effet.
Malgré cela, je doutais de mes capacités à la satisfaire. J’avais la hantise de me faire chasser.
(Mme GRANDIN)
Mon
corps se tendait sous ses caresses. Son massage merveilleux commençait,
mon corps réagissait à ces caresses. Mais il était encore trop timide
pour satisfaire mes envies les plus profondes. Je voulais plus :
(Patrick)
Elle me demandait plus d’audace ! Je me sentais de plus en plus intimidé devant son corps. J’avais un mal fou à me libérer, à la considérer comme une femme. Je me sentais idiot à être incapable de lui procurer du plaisir. Elle ne cessait de me parler de Pierre, comme d’un vrai homme, rabaissant d’autant mes capacités.
Je laissais mes mains devenir de plus en plus baladeuses, s’insinuer entre ses cuisses, puis masser légèrement son sexe. Mon esprit se troublait de plus en plus. Je caressais sa hanche avec mon sexe dressé, puis je remontais vers son sein et l’effleurais de mon gland.
Ensuite
je posais mes lèvres sur son dos, me mettais à la couvrir de baiser, de
son cou à ses fesses. Je faisais tout mon possible pour exciter ses
sens. Je plaquais mon torse sur elle, mes doigts massaient son sexe.
J’avais envie de gémir, je me retenais en me mordant les lèvres. J’étais
là vraiment pour son plaisir et non le mien.
Mon esprit était de plus en plus embrouillé. Je sentais son sexe devenir de plus en plus chaud, de plus en plus humide. Je voulais lui donner encore plus de plaisir. Je me glissais entre ses jambes, j’embrassais ses fesses. Je laissais glisser ma bouche vers ses cuisses. Oui, je me sentais de plus en plus à ma place. Ma langue toute dure commençait à lui lécher le sexe, je léchais enfin ma Maîtresse.
Sexboy? Je n’en connaissais pas vraiment la signification, mais cela m’importait peu :
(Mme GRANDIN)
(Patrick)
Ses
encouragements m’excitaient encore plus fort. La sentir, l’entendre
commencer à prendre du plaisir, tous ses mots qu’elle employait
« animal, docile, obéissant… », tout cela décuplait mon excitation.
Je léchais son sexe de plus en plus vite, ma langue le pénétrait de temps en temps. Je la lapais comme un animal en rut, frottant mon sexe sur sa jambe. Puis mon doigt remplaça ma langue, son sexe était trempé, brûlant… J’embrassais, je parcourais ses fesses tout en la pénétrant de plus en plus profond et de plus en plus vite avec mon doigt :
Je n’en pouvais plus, alors je m’avançais sur elle pour la pénétrer entièrement, profondément :
Je retenais le plus possible ma jouissance pour la satisfaire au mieux, puis, la sentant commencer à jouir, voyant ses yeux perdre le contrôle, je m’excitais encore plus rapidement pour l’accompagner et, dans un râle prolongé, j’explosais en elle d’une jouissance indescriptible.
J’étais tout penaud de toutes mes paroles en faisant glisser l’éponge sur son corps dans le jacuzzi. Elle ne disait rien et semblait très détendue. Je n’osai pas croiser son regard.
Je
restais silencieux à quelques pas de son lit pendant qu’elle se
glissait sous sa couette. Je regardais le large tapis de laine qui
s’étendait au pied de son lit. J’avais l’impression de ne plus exister
pour elle. Je me décidais à me coucher sur le tapis comme un gentil
petit toutou au moment où elle coupa la lumière de la chambre.
Des sentiments de honte et de plaisir mêlés se succédaient dans mon esprit, tout en sentant le sommeil m’emporter.
LA CANDIDATURE
(Patrick)
Au chômage depuis plusieurs mois, je venais régulièrement consulter les divers panneaux du Pôle Emploi de Nancy-Gentilly.
Je voulais retrouver le plus rapidement possible un travail, mais cela ne s'avérait pas simple. M’attardant sur l’un des panneaux, je remarquais cette annonce :
En
revenant vers la maison, je me disais que cet emploi me plairait très
bien mais je ne me faisais pas trop d'illusions sachant qu'il n'était
pas simple de trouver par les temps qui courent...De retour, je
rédigeais une enième lettre de motivation.
...à laquelle je joignais un énième C.V..
Quelques
jours plus tard, je recevais une lettre à l'entête de cette entreprise.
C'était tellement rare de recevoir des réponses que je m'empressais de
l'ouvrir pour la lire. Quelle ne fut pas ma surprise, je décrochais
enfin un entretien. Je ne cachais quand même pas ma joie et m'affalais sur le divan, rien n'était gagné.
L'ATTENTE
(Patrick) Cela devait bien faire au moins la cinquantième lettre par rapport aux annonces depuis le début de l’année et c’était la première positive avec un vrai rendez-vous.
Pour une fois, je bénissais le facteur de ce samedi matin pour l’apport de cette si bonne nouvelle. La date du R.-V. était bien éloignée, un mois pratiquement à angoisser, n'être pas trop bien devant cette longue attente, afin de savoir à quelle sauce j’allais être mangé…
À mesure que le jour fatidique arrivait, je stressais bien malgré moi, me disant : « Allons ce n’est pas si terrible, tu en as vu d’autre… » Mais que voulez-vous le naturel revient au galop, cela faisait très longtemps que je n’avais plus fait d’entretien d’embauche et une multitude de questions s’entrechoquaient dans ma tête. Sans doute aussi que les temps avaient bien changé ! Nous étions bien loin du plein-emploi et tous ces décideurs avaient le beau rôle. Bon, je me devais de rester positif et confiant. Je dominais très bien mon travail m’étant toujours remis en question dans cet univers qui va de plus en plus vite au niveau des techniques.
Ma nuit de mardi à mercredi fut très agitée. Je me suis même relevé pour vérifier si j’avais bien précisé ma date de naissance sur le C.V.. L’angoisse de me retrouver face à une femme directrice s’attendant à recevoir, peut-être, un plus jeune, qu’elle verrait plus dynamique, plus malléable…
Dès mon réveil, voilà que je m’inquiétais de ma tenue vestimentaire.
En plus, il fallait que j’attende 17 heures ! Mince cela n’aurait pas pu être tôt le matin. La journée fut interminable.
Je décidais de partir bien avant pour surtout ne pas être en retard. C'était avec une bonne demi-heure d’avance que j’arrivais face à l’immeuble de l’entreprise.
Je faisais deux fois le tour du pâté de maison en regardant ma montre toutes les cinq minutes.
À 16 h 55 je franchissais la porte de l’immeuble et me présentais à l’accueil. Une secrétaire me regardait avec un sourire :
-
Bonjour, je suis M. ÉLAN, j’ai rendez-vous avec Mme GRANDIN
-
Vous aviez R.-V. à 17 heures ?
-
Oui c’est cela.
-
Veuillez vous asseoir sur cette banquette en attendant que je vous conduise à son bureau. Je vous annonce.
-
Mme GRANDIN, M. ÉLAN est arrivé…
-
Veuillez me suivre, Mme GRANDIN vous attend. Son bureau est au troisième, porte 301. Je vous y conduis.
Une fois devant la porte 301, je reprenais à plusieurs reprises ma respiration afin de tenter d’éliminer ce tract qui détruisait mon habituelle assurance.
La secrétaire frappait et je me disais au même instant : « N’oublie pas, montre ta motivation et tes compétences ». J'entrais dans un somptueux bureau qui devait résumer la personnalité de Mme GRANDIN.
La semaine dernière a été éprouvante et assez longue ; recevoir tous ces candidats, ces jeunes cadres dynamiques qui étaient plus à vouloir me montrer qu’ils étaient les meilleurs, soi-disant prêts à tout mais je lisais bien dans leurs yeux que leur motivation se retrouvait surtout dans le salaire. Ils étaient tous prés formatés. Ils se ressemblaient tous, insipides, sans intérêt. Ils pensaient qu’avec un sourire, je devais tomber sous leur charme et les choisir pour le poste. Mais ils leur manquaient à tous ce quelque chose, ce petit rien qui allait me faire dire : « Oui ! Voilà, c’est ce candidat qu’il faut !
Réputée pour être très exigeante dans le choix de mes collaborateurs, je n’en suis pas moins exigeante avec moi-même. Je suis souvent vêtue de façon stricte, tailleur jupe, chemisier souvent échancré, bas et talons, mes longs cheveux bruns relevés en un chignon sur la nuque, mes lunettes donnant un air plus sévère à mon regard gris vert. Je n’ai pas l’habitude de perdre du temps en maquillage, juste des pommades revitalisantes.
Après ce week-end de travail où j’ai encore dû compulser les C.V. des postulants, il m’en restait une dizaine à voir ce lundi. J’en avais déjà reçu cinquante la semaine dernière.
Je retournais me rasseoir à mon bureau lorsqu’on frappait à ma porte :
-
Entrez !
-
Bonjour M. ÉLAN, veuillez vous asseoir !
Je prenais son C.V., retirais mes lunettes pour faire mine de l’étudier avec précaution comme si je le découvrais pour la première fois :
M. ÉLAN Patrick, vous avez 46 ans, un bac S, ingénieur… Mais je vois que vous n’avez travaillé que dans une entreprise ! Au moins on ne peut pas dire que vous êtes infidèle. Je vois que vous avez inscrit « administrateur réseau jusqu'en 2010 », or nous sommes en 2012 ! Pourriez-vous me dire ce que vous avez fait entre-temps ? Pourquoi avez-vous quitté cette entreprise ? Pouvez-vous développer un peu plus vos motivations. Je vous écoute !
L'ENTRETIEN
(Patrick) J’avais dû perdre un peu le rythme du travail en entreprise. À peine assis, je me trouvais assailli de questions. Je n’avais pas eu le temps de bien regarder cette directrice, tout juste voir qu’elle dégageait une grande assurance et un côté sans doute bien autoritaire.
Je repris ma respiration afin de donner de la fluidité à mes réponses.
-
En fait j’ai dû quitter l’entreprise suite à un licenciement économique, toute la partie administration informatique ayant été externalisée. Après mon licenciement, Pôle Emploi m’a un peu contraint à suivre une formation d’un an en gestion informatique pour élargir la palette de mes compétences.
Tout
en formulant ma réponse, je me disais intérieurement que cette femme
était vraiment séduisante et que son chignon défait et ses lunettes
enlevées elle devait être vraiment très jolie.
Une nouvelle respiration et je repris le fil de mes réponses.
-
Ensuite, je me suis mis en recherche, mais ce fut très laborieux, sans doute mon âge. Je vous avoue que j’ai été très heureux de recevoir de votre part une réponse positive pour un entretien.
Son
regard était perçant, j’avais le sentiment qu’elle mettait à nu mon
caractère et ma personnalité. À mesure que je croisais son regard ou que
je m’attardais à l’étudier, je sentais un sentiment de malaise monter
en moi. À tel point que je faillis oublier de répondre à sa dernière
question. Seul le blanc de l’échange me rappela à l’ordre. Et là je fis
ma première erreur : je m’excusais.
-
Mes motivations, pardon, excusez-moi…
Un petit sentiment de panique me prenait.
-
Comme je l’ai écrit, je suis quelqu’un qui ne compte pas ses heures et aussi quelqu’un de disponible.
J’aurais bien aimé qu’elle reprenne la conversation, mais elle restait silencieuse.
-
Vous savez Madame, je reconnais bien maintenant la difficulté de retrouver un emploi malgré toutes mes qualifications et mon âge, alors je vous assure que je suis motivé pour ce travail dans votre entreprise.
Je
me sentais de plus en plus mal à l’aise et ma dernière phrase me
semblait très gauche, d’une grande banalité. Son silence persistant
montrait qu’elle considérait ma réponse comme incomplète. J’avais de
plus en plus de mal à trouver mes mots.
-
Je suis quelqu’un qui prend son travail à cœur, et comme vous le demandez dans l’annonce je ne rechignerais pas si le travail que je dois faire dépasse le cadre de mes fonctions.
Je trouvais cet exercice, devoir énoncer ses motivations, très désagréables, je me sentais de plus en plus rabaissé.
Je mis fin à ma souffrance par une expression toute faite:
-
Voilà Madame pour mes motivations.
(Mme GRANDIN)
Je
me rendais compte, au rythme de sa respiration, que ma batterie de
questions l’avait mis mal à l’aise. Je sentais son embarras. Il se
sentait un peu rabaissé par son âge, et je le sentais prêt à beaucoup de
choses pour avoir ce poste.
Je
me demandais ce qu’il était prêt à accepter pour avoir ce poste.
Serait-il prêt à vraiment tout faire ? D’ailleurs, il finissait sa
réponse en me disant qu’il était bien prêt à faire même du travail qui
dépasserait le cadre de ces fonctions. Humm intéressant !
Plus
je le voyais, plus j’avais envie de l’avoir dans mon équipe. Ill
semblait prêt à tout pour me plaire. Mais serait-il prêt aussi pour les
idées qui me traversaient l’esprit pendant que je le regardais.
Je
lui rappelais quand même son âge et je lui disais que parfois il aurait
à travailler hors des horaires d’ouverture pendant que les employés
sont absents, que parfois nous serions obligés de faire de nombreux
déplacements. Je me demandais encore s’il était vraiment prêt à tout
pour ce poste.
-
Vous savez j’ai reçu une cinquantaine de candidats la plupart des jeunes, et tous ont essayé de me séduire. Je me demande si vous êtes dans les mêmes dispositions pour me plaire tant au niveau du travail qu’au niveau de la relation privée. Seriez-vous prêt à céder à toutes mes exigences même les plus étranges ?
Je lui montrais le paquet de CV :
-
Vous voyez tous ces jeunes hommes sont prêts à prendre le poste, et mettraient sans doute beaucoup d’ardeur à la tache mais je ne suis pas sûre qu’ils aient toute l’expérience nécessaire pour me combler..Sur beaucoup de point.
Je décidais de le tester. Avant de prendre ma décision, j’avais besoin d’être sûre de son implication :
-
Et si je vous demande maintenant de retirer votre chemise ?
(Patrick)
J’essayais
de profiter de ses explications pour mieux la regarder. Il n’y avait
pas de doute, c’était une femme de pouvoir, et ce pouvoir devait aller
bien au-delà de son poste de directrice. Son côté strict et son
assurance lui donnaient une assurance très prononcée.
Elle
avait vraiment le chic pour prendre l’ascendant. À chacune de ses
phrases, je me sentais lentement rabaissé. J’essayais de lutter
intérieurement contre cela, mais elle avait une façon de me rappeler mon
âge, de me regarder, de me faire un peu la leçon que j’avais
l’impression de devenir de plus en plus petit dans mon siège.
Je
ne savais pas pourquoi, mais lorsqu’elle me parla des déplacements que
nous aurions à faire ensemble, au lieu de me dire que cela serait très
plaisant d’avoir des tête-à-tête avec cette femme, je me voyais derrière
elle lui portant sa valise.
En
plus de se sentir diminué, elle savait très bien mettre mal à l’aise.
Sa phrase « Si vous étiez dans les mêmes dispositions pour me plaire
aussi bien au niveau du travail qu’au niveau de la relation privée » me
déstabilisa d’un coup. Sa question de céder à toutes ses exigences me
laissa sans voix. La voir attendre une réponse de ma part, un début de
panique s’emparait de moi. Je me sentais devenir moite. Son regard me
fixant outrageusement devenait insoutenable et je dus baisser les yeux
quelques instants:
-
Oui, oui Madame, je, je le pense, oui oui Madame…
À
peine ces mots prononcés, je sentais le ridicule de mes propos. Au lieu
de lui demander des précisions, j’avais acquiescé en perdant toute mon
assurance.
Sa
dernière question faillit me faire tomber de ma chaise : enlever ma
chemise ! Je ne comprenais pas ce qui était en train de m’arriver. En
une fraction de seconde tout se brouillait dans ma tête. Son regard,
cette façon qu’elle avait de me dévisager des pieds à la tête puis de la
tête aux pieds était insoutenable. Je sentais mon cœur battre de plus
en plus fort, des bouffées de chaleur devaient même commencer à me faire
rougir. J’essayais de me reprendre, mais mes pensées devenaient
confuses. Le silence devenait insoutenable.
-
Eh bien, eh bien ?
-
Eh bien, eh bien je pense que je le ferais…
Je sentais mes bras se mettre à trembler. Elle ne laissait rien transparaître et continuait à me déshabiller du regard…
L'ENTENTE
(Mme GRANDIN)
J’attendais cinq bonnes minutes pour voir sa réaction en le détaillant des yeux : « Hum comme il semble agréable ! Il est prêt à le faire mais toutefois il ne le fait pas, il est suffisamment gêné pour baisser les yeux. Voilà donc un homme intéressant, qui saurait peut-être me conduire au-delà de mes plaisirs ». Parfois, j'ai des visions « subliminales » qui me passent par la tête!
J’attendais cinq bonnes minutes pour voir sa réaction en le détaillant des yeux : « Hum comme il semble agréable ! Il est prêt à le faire mais toutefois il ne le fait pas, il est suffisamment gêné pour baisser les yeux. Voilà donc un homme intéressant, qui saurait peut-être me conduire au-delà de mes plaisirs ». Parfois, j'ai des visions « subliminales » qui me passent par la tête!
-
Bon,
vous avez bien compris qu’il s’agissait d’une question au sens figuré.
C’est bien. Vous savez dans la semaine, j’ai eu cinq candidats qu’ils
l’ont fait sans aucune gêne. Mais ce n’est pas ce que je recherchais au
prime abord chez ces assistants. Je cherche avant tout qu’il vienne
au-devant de mes volontés même si elles sont cachées. Je peux très bien
demander d’enlever votre chemise et en fait cela voudrait peut-être dire
que je veux vous voir nu à mes pieds. Vous voyez ce n’est pas du tout
pareil. Enfin je veux dire que parfois, il s’agit de métaphores et
parfois de la réalité.
Tout
en prononçant ces paroles choquantes, je surveillais toujours sa
réaction. En fait c’est bien d’elle qu’allait dépendre une bonne partie
de mon jugement pour l’attribution du poste.
Au
départ, je voulais le choquer un peu, histoire de faire tomber ses
inhibitions mais je me suis surprise à penser que j’aimerais bien avoir
un homme comme cela qui serait à mon service et qui serait prêt à tout
pour me plaire. D’autant plus que cet homme-là avait quelque chose de
très attirant, voire envoûtant. Je me serais presque laissée guider par
lui mais ce n’est pas dans ma nature d’être soumise aux autres.
(Patrick)
Je ne savais plus où me mettre. Je n’avais jamais ressenti une telle déstabilisation. Son regard, accompagné de ses silences ainsi que son langage direct me paralysaient.
Son « C’est bien » me rassura. Je n’étais pas tombé dans le panneau comme certains. Mais, à peine rassuré, sa phrase suivante me paniquait. Surtout ces mots : « Je veux vous voir nu à mes pieds », me retournèrent en un clin d’œil. Elle prononçait ces mots avec un regard tellement dominant, tellement puissant que je ne pouvais m’empêcher d’imaginer la scène. Il a y quelques minutes, je me voyais porter sa valise et maintenant je me voyais nu à ses pieds.
(Patrick)
Je ne savais plus où me mettre. Je n’avais jamais ressenti une telle déstabilisation. Son regard, accompagné de ses silences ainsi que son langage direct me paralysaient.
Son « C’est bien » me rassura. Je n’étais pas tombé dans le panneau comme certains. Mais, à peine rassuré, sa phrase suivante me paniquait. Surtout ces mots : « Je veux vous voir nu à mes pieds », me retournèrent en un clin d’œil. Elle prononçait ces mots avec un regard tellement dominant, tellement puissant que je ne pouvais m’empêcher d’imaginer la scène. Il a y quelques minutes, je me voyais porter sa valise et maintenant je me voyais nu à ses pieds.
Un
ultime effort me faisait croiser une fois de plus son regard. Je
comprenais qu’elle avait fini de parler et attendait une réponse de ma
part. Je ne savais que dire.
-
Oui,
oui Madame, je comprends ! Vous savez je suis quelqu’un de très souple…
Et j’ai, j’ai besoin, envie plutôt, de ce poste… Je, je ferais de mon
mieux Madame !
Tout
en prononçant ces mots, les yeux fixant la moquette de son bureau, je
me revoyais quarante ans en arrière où la maîtresse du cours
préparatoire m’avait expliqué devant toute la classe qu’un grand garçon
faisait pipi avant de rentrer en classe et qu’ainsi cela lui évitait de
le demander devant tout le monde.
Je n’osais plus relever la tête.
Je n’osais plus relever la tête.
(Mme GRANDIN)
« Hum
sa réponse m’échauffe les sens. Il est flexible et il a besoin de ce
poste. Il devient donc de plus en plus intéressant. Sa vulnérabilité me
touche, mon imaginaire va bon train, et je me dis que plus je le
découvre et plus il est le candidat idéal, autant au niveau de
l’entreprise qu’au niveau de mes envies personnelles. Il fera exactement
ce que je veux pour peu que je sache y faire, que j’arrive à le
persuader d’être en accord avec mes envies. »
-
Bon
M.. Élan (dis-je en vérifiant son nom sur le CV), effectivement vous
semblez pour l’instant le meilleur choix pour ce poste, néanmoins avant
de valider votre CDI, il faudra faire une période de stage probatoire de
12 mois avec un entretien mensuel d’évaluation. Enfin disons que pour
vous, comme il y a longtemps que vous n’avez pas pratiqué, je pense
qu’au départ, nous verrons une évaluation à chaque fin de semaine en ma
présence, ici dans mon bureau. Je dois aussi vous signaler qu’ici il
faut une tenue irréprochable et donc même si vous faites des travaux
salissants, je vous conseille de prendre des vêtements de rechange. Je
suis assez exigeante. J’aimerais que vous me fassiez régulièrement un
compte rendu détaillé de vos activités avec une fiche d’horaire, que
vous appliquiez à la lettre les consignes que je vous donne, en un mot
que vous soyez très obéissants à mes ordres. Sinon le salaire net de
démarrage est de 1 500 euros puis, selon vos motivations et votre
entrain à exécuter les ordres vous serez augmenté au fur et à mesure. Je
vous demanderais d’attendre quelques instants. Je vérifie certains
détails mais je dois dire que je suis vraiment tentée de vous avoir sous
mon aile.
Je me plongeais dans mes dossiers pour le faire mijoter, pour ne pas trop montrer mon empressement puis :
Voilà si vous en êtes d’accord, je fais taper votre contrat sur le champ. Je vous engage. Il ne vous restera plus qu’à signer. Vous commencez lundi prochain.
Voilà si vous en êtes d’accord, je fais taper votre contrat sur le champ. Je vous engage. Il ne vous restera plus qu’à signer. Vous commencez lundi prochain.
LE CONTRAT
(Patrick)
Je l’écoutais comme un élève attentif. Dès que je comprenais qu’elle voulait bien de moi, un grand soulagement m’envahissait. Cette joie intérieure était quand même tempérée par de l’appréhension. Elle était forcément une directrice exigeante qui ne faisait pas de cadeaux! Son histoire d’habits de rechange en était une preuve bien curieuse.
Elle continua avec son ton rabaissant, ton auquel, finalement, je commençais à m’habituer. Son expression : « très obéissant aux ordres que je vous donnerai » était sans aucun doute faite pour me rabaisser encore plus. Ses formules avaient le don de provoquer en moi des images particulières. Cette fois, je ne me voyais pas lui porter ses valises, ou nu à ses pieds, mais lui portant son café comme un toutou obéissant.
Je l’écoutais comme un élève attentif. Dès que je comprenais qu’elle voulait bien de moi, un grand soulagement m’envahissait. Cette joie intérieure était quand même tempérée par de l’appréhension. Elle était forcément une directrice exigeante qui ne faisait pas de cadeaux! Son histoire d’habits de rechange en était une preuve bien curieuse.
Elle continua avec son ton rabaissant, ton auquel, finalement, je commençais à m’habituer. Son expression : « très obéissant aux ordres que je vous donnerai » était sans aucun doute faite pour me rabaisser encore plus. Ses formules avaient le don de provoquer en moi des images particulières. Cette fois, je ne me voyais pas lui porter ses valises, ou nu à ses pieds, mais lui portant son café comme un toutou obéissant.
Je
ne sais pas si c’était le soulagement, mais je ressentais un curieux
sentiment d’excitation de devoir obéir à une femme qui avait une telle
assurance. Il faut dire que plus je la regardais plus je me disais
qu’elle était « bandante ». Je balbutiais presque:
-
Oui très bien ! Je vous remercie et je saurai, Madame, ne pas vous décevoir !
Et en bon futur employé obéissant, je me permettais d’insister :
-
Je ferais de mon mieux, Madame pour que vous soyez satisfaite !
-
Parfait, je vais demander à quelqu’un de venir chercher votre dossier afin que votre contrat soir prêt pour lundi.
Appuyant sur un interphone elle appelait :
-
Pierre, pouvez-vous venir s’il vous plaît ?
(Mme GRANDIN)
Que j’étais bonne comédienne. Pierre entrant après avoir frappé, je regardais droit dans les yeux cet homme qui allait être mon nouveau collaborateur.
Je le regardais tout en lui disant :
-
Vous voyez ! Pierre est une de mes meilleures recrues.
À
ce moment, Pierre, une vingtaine d’années, avançait les yeux rivés au
sol dans une attitude de soumission, habillé en pantalon de cuir noir
moulant, qui laissait clairement apparaître son absence de
sous-vêtements, au-dessus sous une fine chemise de soie transparente
nous pouvions voir deux piercings, un sur chaque téton.
Il s’adressait à moi avec déférence et respect :
- Oui Madame, vous désirez ?
- Veuillez préparer le contrat de travail de M. Élan Patrick, écrivez les mêmes clauses que dans le vôtre au niveau de l’habillement et de la flexibilité des horaires. Sinon pour le CDI vous prenez les termes en usage. Vous me le tapez en trois exemplaires, tout cela le plus rapidement possible je suis pressée ce soir…
-
Bien Madame ! Tout de suite Madame !
Je
faisais mine de travailler tout en le regardant le plus discrètement
possible. Il me plaisait quand même beaucoup mais bon ne fallait-il pas
que je m’en assure !
Au bout d’une dizaine de minutes, Pierre revenait, toujours en frappant à la porte pour entrer, avec le contrat. Je le relisais rapidement et le tendais à Patrick. Tiens voilà que je l’appelle déjà Patrick… :
Au bout d’une dizaine de minutes, Pierre revenait, toujours en frappant à la porte pour entrer, avec le contrat. Je le relisais rapidement et le tendais à Patrick. Tiens voilà que je l’appelle déjà Patrick… :
-
Bon,
je vous conseille de bien le relire et de le signer si vous êtes
d’accord. Je le signerais après vous mais que si vous remplissez bien
une dernière condition.
Le
temps qu’il relisait le contrat je l’abreuvais de paroles pour qu’il ne
puisse pas se concentrer sur les termes. Je lui parlais de la société
de long en large, lui posais quelques questions sur son sport
favori etc..
Finalement, il signait le contrat assez rapidement et il me le redonnait.
Finalement, il signait le contrat assez rapidement et il me le redonnait.
Je le prenais tout en continuant de parler :
-
Bon,
si je signe Patrick vous commencerez lundi matin à 8 heures, vous
passerez d’abord dans mon bureau et je vous ferais une visite guidée des
services !
Je
voyais dans son regard de l’étonnement, se demandant pourquoi je ne
signais pas encore. Je lui souriais d’un sourire gourmand tout en
l’apostrophant à nouveau:
-
Bon, mais il reste une condition, je dois vérifier quelque chose !
Et, sur un ton sec et rapide, je lui ordonnais:
- Déshabillez-vous ! Là, maintenant !
LE MALAISE
(Patrick)
L’attitude de son jeune collaborateur qui ressemblait plus à un parfait larbin qu’à un assistant de Direction me laissait perplexe. Je pensais que cette femme était une Directrice autoritaire mais elle était bien plus que cela. Je n’avais encore jamais vu quelqu’un dominer son personnel d’une telle façon.
De nouvelles images se bousculaient dans ma tête. J’essayais de me concentrer, mais ces images, ajoutées au flux de ses paroles, m’empêchaient de lire posément les lignes du contrat. Durant quelques secondes mon esprit se figea sur les 1 500 euros mensuels et, surtout, que je tournais enfin le dos à Pôle Emploi.
À peine je lui tendais le contrat signé, que je venais de changer de statuts, je venais de passer de M. ÉLAN à Patrick. Mais ce fut le « si je signe » qui attira le plus mon attention du moment.
Je regardais sa main qui venait de s’emparer d’un stylo, puis, comme pour faire durer le plaisir, elle reposa le stylo sur le contrat. Elle me regarda avec un sourire diabolique qui, ainsi, me transformait en une sorte de mendiant qui attendait de recevoir son aumône.
Soudain, sa voix changea du tout au tout, et je ressentis ce qui était vraiment un ordre. Pendant quelques secondes, je restais pétrifié sur mon siège. Puis son « Maintenant ! » dégagea une telle puissance que sans même m’en rendre compte je me retrouvais debout. Je tentais de croiser son regard comme pour savoir si sa demande était vraiment réelle. Mais je ne pouvais même pas le soutenir une seconde.
Sans m’en rendre compte, je pris le ton de son larbin de Pierre et je lâchais un petit : « Bien Madame »
Alors j’allais m’exécuter ! Pourquoi ? Je me le demande encore ! J’enlevais ma veste et la posais sur la chaise. Je dénouais ma cravate et l’ôtais. Je sentais son regard sur moi. Je la sentais regarder chacun de mes gestes comme autant de victoire de sa part.
Je me sentais gauche pour déboutonner ma chemise. Je me sentais rabaissé, avec un sentiment d’humiliation. Curieusement cette honte qui montait en moi était mêlée d’une poussée d’excitation.
J’essayais de chasser de mon esprit sa présence tout en enlevant mon pantalon.
Ce fut plus fort que moi, je ne pus ôter mon caleçon. Je me redressais, mettant mes bras le long de mon corps, tête baissée, comme pour lui dire, comme pour l’implorer de me permettre de garder mon sous-vêtement.
(Mme GRANDIN)
Après avoir lancé mon ordre sans retour, je le regardais assez durement, pour lui montrer ce que je voulais réellement. En plus, je voulais qu’il sente tout de suite qui commandait dans ce service, et pour quoi que ce soit.
Timidement,
maladroitement, je le voyais qui commençait à se déshabiller. Un
sentiment de puissance montait en moi en le voyant accéder à ma demande
pour être totalement en mon pouvoir. Je le fixais mais j’essayais de ne
pas montrer le plaisir que j’éprouvais à le voir ainsi se soumettre.
-
Patrick !
C’est dommage ! Vous arrêtez en si bon chemin si proche du but… Vous me
posez un problème. Je ne sais pas ce que je vais faire de vous !
-
Je
vous ai dit NU ! Vous ne comprenez pas le sens de ce mot ? Faut-il que
je rappelle Pierre pour changer les termes de votre contrat ?
Il baissait à nouveau sa tête. Je tournais autour de lui en le regardant sous toutes ses coutures. Je me disais : « Oui il me plaît bien! Je vais le garder, mais je ne veux pas qu’il pense avoir gagné le droit de ne pas toujours obéir » :
Bon Patrick, soit vous avez une bonne excuse pour ne pas avoir accédé à ma demande, soit vous voulez jouer l’effronté ! Mais avant que je ne signe ce contrat, vous me devez une explication sur votre comportement dissident.
LE TROUBLE
(Patrick)
Dans sa bouche, mon prénom résonnait en moi comme un coup de tonnerre. Sa voix avait le pouvoir de me faire trembler. Ses expressions étaient terriblement pétrifiantes. Quelques mots de sa part et je sentis mes jambes flanchées, un tremblement incontrôlable descendit du haut de mes épaules jusqu’au bout de mes doigts. Si j’avais pu baisser encore plus les yeux, je l’aurais fait à coup sûr !
L’entendant se lever et approcher, un deuxième tremblement plus fort que le précédent se rependait à nouveau en moi. J’essayais en vain de me contrôler, mais à chacun de ses pas vers moi je sentais les derniers moyens qui me restaient m’abandonner. Trop de choses se bousculaient dans mon esprit. La vision de ses escarpins, de ses jambes, du bas de son tailleur m’ôtait ma dernière once de lucidité.
Dans sa bouche, mon prénom résonnait en moi comme un coup de tonnerre. Sa voix avait le pouvoir de me faire trembler. Ses expressions étaient terriblement pétrifiantes. Quelques mots de sa part et je sentis mes jambes flanchées, un tremblement incontrôlable descendit du haut de mes épaules jusqu’au bout de mes doigts. Si j’avais pu baisser encore plus les yeux, je l’aurais fait à coup sûr !
L’entendant se lever et approcher, un deuxième tremblement plus fort que le précédent se rependait à nouveau en moi. J’essayais en vain de me contrôler, mais à chacun de ses pas vers moi je sentais les derniers moyens qui me restaient m’abandonner. Trop de choses se bousculaient dans mon esprit. La vision de ses escarpins, de ses jambes, du bas de son tailleur m’ôtait ma dernière once de lucidité.
Elle me prit par le menton comme un vulgaire écolier. Je ne pouvais soutenir le regard qu’elle m’imposait. Je ressentais une sorte de décharge électrique, une profonde excitation, mon sexe se dressait immédiatement sous mon caleçon. Je n’arrivais même plus à suivre tous les mots qu’elle prononçait. Seuls les mots « nu », « effronté » et « une explication » résonnaient dans ma tête.
Je ne savais que faire, que dire. Je ne pouvais, sans être le plus ridicule du monde, lui avouer que je bandais, que j’avais honte de bander, et que je préférais garder mon caleçon :
-
Pardon Madame, pardon, je suis gêné… Excusez-moi Madame… Je dois, je, je, je veux dire, je veux vous obéir…
Je
ne savais vraiment pas comment j’avais pu prononcer ces mots, mais ils
furent comme une sorte de libération : J’accédais à son ordre, je
déboutonnais mon caleçon qui glissait lentement, tel un supplice, sur
mes jambes.
(Mme GRANDIN)
Le voir ainsi céder à ma volonté, et de plus, pouvoir me rendre compte de l’effet que lui procurait la situation, me confortait dans ma décision de le garder à mon service. C’était sans doute d’ailleurs, je dois l’avouer, plus parce que je pensais qu’il était célibataire, qu’il pourrait se rendre totalement disponible si je m’y prenais bien. Entrevoir qu’il pouvait être à ma merci m’excitait déjà mais je devais vérifier ce point pour en être certaine :
-
Bon, je vois que tu es revenu à la raison, c’est bien, mais il faut que je regarde quelque chose. Reste ici s’il te plaît !
Je sortais du bureau, pour revoir le CV que Pierre avait pris pour établir le contrat. Je laissais volontairement la porte ouverte pour que Patrick puisse entendre :
-
Pierre, peux-tu me dire si ce Patrick est célibataire ?
-
Oui Madame, il l’est !
-
Bon tant mieux comme cela, il en sera encore plus disponible !
En
retournant dans le bureau, j’entrevoyais déjà lui dire que j’aurais du
travail pour lui comme employé personnel et, ainsi, le recevoir chez moi
en plus…
J’entrais dans mon bureau, il n’avait pas changé de place. Je m’asseyais dans mon fauteuil et je lui demandais de faire de même.
Il me regardait un peu perdu et finalement s’asseyait sur le siège en cuir en face de moi. Je le sentais gêné. Mais je poursuivais :
J’entrais dans mon bureau, il n’avait pas changé de place. Je m’asseyais dans mon fauteuil et je lui demandais de faire de même.
Il me regardait un peu perdu et finalement s’asseyait sur le siège en cuir en face de moi. Je le sentais gêné. Mais je poursuivais :
-
Bon
Patrick, tu me sembles parfait pour ce job, mais j’aurais aussi besoin
de temps en temps quelqu’un qui vienne m’aider chez moi pour quelques
travaux. C’est indiqué dans votre contrat, pour les week-ends de service
et tout le reste. Êtes-vous toujours d’accord ? J’espère ! Je vais donc
signer votre contrat.
Je cherchais mon stylo sur le bureau et ne le trouvais pas. J’appuyais sur l’interphone :
Pierre, j’ai laissé mon stylo sur ton bureau, ramène le moi s’il te plaît.
Pierre frappait à la porte, et je lui disais d'entrer.
Pierre, j’ai laissé mon stylo sur ton bureau, ramène le moi s’il te plaît.
Pierre frappait à la porte, et je lui disais d'entrer.
LA SIGNATURE
(Patrick)
Je gardais les yeux rivés sur ses escarpins. Elle ne disait rien et je sentais son regard sur moi. J'étais de plus en plus déstabilisé. Son regard victorieux, me voyant nu, obéissant, en érection face à elle, me glaçait.
Elle prenait tout son temps pour me contempler comme pour m’humilier encore plus. Les secondes qui s’écoulaient me paraissaient interminables. Dès que le son de sa voix retentissait, je tressaillais.
Je me sentais diminué, petit et, l’entendre me tutoyer, ajoutait un cran de plus à mon malaise. Elle me parlait comme à un petit garçon et, au lieu d’être furieux d’être traité ainsi, ma honte s’amplifiait et mon sexe se dressait encore plus. À mesure que je ressentais mon gland se gonfler se présentant à sa vue, je l’imaginais ravie de voir l’effet de chacun de ses mots sur moi.
Elle ne m’épargnait rien, l’entendre parler à son Pierre, alors que j’étais nu, seul dans son bureau et qu’elle n’avait même pas pris la précaution de repousser la porte ne faisait qu’ajouter à ma gêne.
Quand je l’entendis demander si j’étais célibataire, une énorme poussée de chaleur remonta sur mon visage. J’imaginais qu’elle vérifiait cela à cause de mon érection et qu’elle devait penser que j’étais en manque de sexe. Sa phrase « Le faire travailler chez moi» déclencha une nouvelle tempête dans mon esprit. Pendant quelques secondes j’imaginais passer l’aspirateur dans son salon sous son regard amusé.
Vraiment, elle ne m’épargnait rien et me faire assoir nu face à elle fut une nouvelle humiliation. Bêtement j’eus une sorte de reflexe de fierté et je relevai la tête. Ce fut encore plus terrible pour moi, sa prestance, son attitude était si naturelle, son regard si intimidant que je ressentis comme un coup de grâce.
Lorsqu’elle demanda à Pierre de lui apporter son stylo, je fus pris de panique. Par réflexe je croisais les jambes en tentant de cacher mon sexe avec mes mains. Tête baissée chacun des pas de Pierre dans son bureau était insoutenable. Je ne pouvais m’empêcher de l’imaginer me contempler, c’était indescriptible. Je n’avais jamais ressenti une telle honte.
(Mme GRANDIN)
Plus j'observais Patrick, plus j'aimais son attitude de soumission et le sentiment qu'il me procurait était indéfinissable. Voir cette homme de 47 ans se mettre nu malgré sa gêne évidente, avait décuplé mes envies. Jamais je n'avais ressenti cela auparavant, ce sentiment de puissance. Des idées toutes plus érotiques les unes que les autres se bousculaient dans ma tête. Chacune de mes paroles augmentait de plus en plus mon désir de l'utiliser à mon service personnel.
Pierre entra dans le bureau mon stylo à la main, jetant un œil à Patrick. Me donnant mon stylo, il me félicitait :
-
Madame, voici une bien belle recrue pour nos soirées privées!
-
Ne t'emballe pas, Pierre, je te vois déjà venir! Il faut attendre qu'il s'habitue un peu. Tu risquerais de le faire fuir!
Pierre ressortait du bureau tout en détaillant Patrick de la tête aux pieds
Je souriais en me disant : « Ah ces jeunes...intenables quand il s'agit de tenter de nouvelles expériences! » :
Je souriais en me disant : « Ah ces jeunes...intenables quand il s'agit de tenter de nouvelles expériences! » :
-
Bon
revenons à ce qui nous intéresse aujourd'hui. Voilà je signe les trois
exemplaires du contrat, en voici un pour vous, un pour les dossiers du
personnel et un pour les archives...Je vous conseille de relire à tête
reposée la clause trois, un seule manquement à cette clause et ce sera
non seulement le renvoi immédiat mais en plus je vous poursuivrai pour
rupture abusive de contrat, sans compter, que je peux aussi vous faire
griller dans toute la profession. Bon je crois que je vous ai tout dit!
Si vous n'avez plus de questions, je vous attends lundi prochain 8 h
dans mon bureau.
Extrait du contrat:
LA PRISE DE FONCTION
J’étais
incapable d’avoir la moindre réaction. Mon humiliation atteint son
maximum lorsque Pierre parla des soirées privées et le pire c’est
qu’elle me mentionna en disant « il », comme si j’étais un petit chien
qu’ils venaient d’acquérir.
La
sortie de Pierre du bureau fut un soulagement pour moi. Je préférais
mille fois subir les humiliations de la Directrice en tête à tête que
les subir sous le regard d’un tiers. J’étais tellement soulagé que
j’ôtais les mains de mon sexe, comme pour lui montrer que j’étais le
salarié docile qu’elle voulut que je sois, d’autant plus docile que mon
sexe qui s’était un peu calmé se redressait lentement.
La voir signer mon contrat me donnait l’impression d’une femme en train de faire un chèque dans un magasin, en se disant : « Celui-là me plaît, je le prends ! » J’étais pris entre deux profonds sentiments contradictoires : la peur de ce qui m’attendait et de l’autre l’excitation que me procurait sa domination.
Une fois de plus elle changeait de ton. Elle reprit le vouvoiement avec des expressions plus conventionnelles. Je pris cela comme si elle mettait ainsi la touche finale à sa victoire.
Ce n’était pas une, mais des dizaines de questions qui circulaient dans mon esprit. Il m’était impossible d’oser lui en poser une seule.
Je me levais en lui disant un timide :
-
Oui Madame, Bien Madame !
J’étais
tellement marqué par cette épreuve, que, chaque fois que je croisais
quelqu’un en quittant l’entreprise, j’avais le sentiment idiot qu’il
savait d’où je venais et ce que je venais de vivre.
Dans la rue, mon premier geste fut de chercher la clause trois du contrat. Je la relisais trois fois et les battements de mon cœur s’accéléraient à chaque lecture.
La fin de semaine à attente me parut interminable. Plusieurs fois par jour, je revivais les moments de cet entretien. J’étais régulièrement pris d’angoisses et, surtout, j’essayais de comprendre l’excitation particulière que j’avais ressentie en me faisant dominer, humilié par cette femme.
Enfin je me trouvais au lundi, encore sous le choc de cet entretien, angoissé aussi de ce qui pouvait bien arriver à partir de ce jour. J’aurais dû être heureux de ce travail mais j’appréhendais.
Dans l’ascenseur les battements de mon cœur s’accéléraient à mesure que les étages passaient. Devant sa porte, je prenais quelques secondes pour calmer ma respiration. Je frappais trois petits coups. Il se passa plusieurs secondes avant qu’un « entrez » me donne le signal.
Je refermais la porte, puis faisais un pas vers son bureau. Elle était déjà en plein travail et signait des documents dans un parapheur. Elle ne leva pas la tête et je fus pris du même léger tremblement en lui disant ;
-
Bonjour Madame !
7 h 50 : Mon cœur battait un peu la chamade. C’était la première fois qu’un homme me faisait autant d’effets. Certes j’étais de nature assez autoritaire et détachée et, avec Pierre, il nous était arrivé d’organiser des soirées assez chaudes chez moi de domination/exhibition où chacune de mes amies amenait leurs dernières « acquisitions » afin de pouvoir les exhiber entre nous.
Mais avec cet homme, de manière inexplicable, je sentais que les choses pouvaient être différentes. J’avais envie de le posséder, assorti d’un grand sentiment d’égoïsme que je n’avais jamais ressenti auparavant. Je m’en étais rendu compte, quand j’avais fait rentrer Pierre dans le bureau, comme pourtant je faisais avec tous les autres. Quand Pierre l’avait regardé avec envie, j’avais ressenti un sentiment de jalousie que je n’avais jamais eu auparavant.
En fait, je voulais Patrick pour moi seule mais entièrement, complètement à moi, comme une chose que je ne voulais partager avec personne d’autre.
J’imaginais… Ouahhhhhh ! Je n’osais trop penser à ce qui me traversait la tête en ce lundi matin avant qu’il n’arrive.
Je me disais que si je ne me calmais pas, si je continuais d’avoir ses pensées, je risquais bien de lui sauter dessus dès son arrivée.
7 h 55 : Il allait être bientôt là, vite il fallait que je lui montre que j’étais occupée sinon il allait vite se rendre compte de quelque chose.
8 h 00 : Mince trois coups à la porte, j’attrapais vite fait un parafeur, flûte je l’avais déjà signé, j’en prenais un autre. Puis je lui disais d’entrer. À son bonjour, je ne relevais même pas la tête et lui montrais une chaise.
Je me ressaisissais. Mon cœur palpitait un peu moins fort. Lorsque je relevais les yeux vers lui, je redevenais totalement maîtresse de moi.
-
Bonjour Patrick ! Bon, je vais vous expliquer le fonctionnement de notre service, et je vais vous faire visiter l’entreprise.
Je me levais et m’approchant de lui :
-
Levez-vous !
-
Hum,
vous voyez Patrick, j’aimerais beaucoup que lorsque vous venez dans mon
bureau, vous ne portiez pas de sous-vêtements. J’espère que vous vous
souviendrez de cette remarque.
Chacun souriait à cette dénomination, car beaucoup savaient ce que cela sous-entendait !
Revenant vers mon bureau, je lui confiais :
-
En
fait, je n’ai pas pu vous trouver si rapidement un bureau dans le
service ; alors en attendant, quand vous ne serez pas en train de vaquer
à certains travaux dans l’entreprise, vous vous contenterez du petit
bureau que je vous ai fait installer ici.
Ce sera très bien, je vous aurai sous la main !
LES PREMIERS DOSSIERS
À mesure que ses paroles s’enchaînaient, je reprenais un peu confiance en moi. J’étais bien plus à l’aise à l’entendre me parler du fonctionnement de l’entreprise, même si au fond de moi je savais ce dont elle était capable et ce que j’allais sans doute devoir endurer.
J’étais tellement plus à l’aise que le ton qu’elle avait pris pour me dire, ou plutôt m’ordonner de me lever, engendrait une secousse dans tout mon être. Sa main sur ma fesse, me ramenait encore plus à la réalité. Je ressentais son pouvoir, mon appartenance et quelque part le plaisir d’être ainsi. À sa demande de ne pas porter de caleçon, une petite bouffée de honte monta en moi, accompagnée d’une bouffée de plaisir. Le plus naturellement du monde, avec quand même une petite voix timide, je m’empressais de lui dire :
-
Oui Madame ! Bien Madame !
J’avais un peu l’impression qu’elle me promenait comme un trophée dans les couloirs de l’entreprise. Je faisais des efforts pour regarder les gens. J’essayais d’être le plus naturel possible.
Le fait d’apprendre que j’allais partager son bureau était d’un côté une bonne nouvelle. J’allais avoir tout mon temps pour la contempler mais, d’un autre côté, j’aurais préféré la tranquillité d’un bureau personnel :
-
Bien Madame ! Oui je comprends très bien !
(Mme GRANDIN)
Ça va, il réagissait bien pour son bureau dans le mien. En fait ce n’était pas prévu comme cela, il devait avoir un bureau pour lui, mais l’idée de l’avoir proche de moi devenait de plus en plus excitante. Je le voulais très proche de moi. Je voulais pouvoir disposer de lui à mon envie. Certaines des idées qui me venaient à l’esprit étaient de plus en plus torrides. J’avais de plus en plus chaud, même des frissons parcouraient mon corps. Je ressentais même un appel au creux de mes reins. Je dégrafais les deux premiers boutons de mon chemisier.
Je lui disais que bientôt il aurait à sa disposition tout le matériel dont il avait besoin pour travailler. Je lui demandais de m’établir une liste et de me la transmettre. J’ajoutais qu’il avait carte blanche pour peu qu’il fasse une demande raisonnable. Je pensais déjà aux conditions que je mettrais pour l’obtention de ce matériel pour peu qu’il en demande un peu trop et que ce soit cher.
L’idée de lui demander de ne pas porter de caleçon sous ses pantalons avait fait son chemin dans mon esprit et m’excitait.
D’un ton neutre, mais un peu sec quand même je lui demandais s’il habitait loin de l’entreprise, prétextant que parfois il faudrait qu’il puisse être là rapidement. Je lui rappelais aussi de ne pas oublier ma consigne pour sa tenue vestimentaire et qu’il me ferait énormément plaisir en ne portant rien sous son pantalon.
En attendant, je déposais sur son bureau une pile de documents complémentaires qui lui permettraient de bien faire son travail. Dans cette pile de document, j’avais glissé une pochette de développement contenant des photos de moi en maîtresse femme, habillée de cuir avec les accessoires en train de soumettre un homme masqué d’une cagoule en latex et d’un bâillon boule, d’un collier, d’une laisse…Enfin de tout l’attirail. En fait cette série de photos n’était nullement une séance de domination malgré les apparences mais plutôt d’une série de pose prise avec Pierre pour avoir des photos de ce style.
(Patrick)
En me retrouvant seul avec elle, quelques images de mon entretien d’embauche me retraversaient l’esprit. Je devais faire un effort sur moi-même afin de me concentrer sur mon travail. Cette femme était vraiment intimidante voire envoûtante. Rien qu’en la regardant, je me sentais perdre la plupart de mes moyens. La façon dont elle avait fait placer mon bureau ne me permettait hélas pas de la regarder discrètement. J’avais pu juste jeter un dernier regard sur la dentelle noire de son soutien-gorge que laissait entrevoir son chemisier légèrement ouvert. La forme de ses seins et ce petit bout de dentelle étaient très excitants.
Cela faisait maintenant une bonne heure que je pointais avec application les différents éléments du réseau de l’entreprise afin de me familiariser et de préparer la liste du matériel dont j’aurais besoin, lorsque sa voix me fit sursauter légèrement :
-
Patrick, je n’ai pas fait attention où vous habitiez !
-
J’habite
assez loin Madame, mais je vais me chercher un appartement plus près,
je n’aime pas trop tout ce temps dans les transports !
-
Je voulais juste savoir où ?
-
Je n’habite pas très loin du parc au Champ-Le-Bœuf. Je cours par là pour me tenir en forme.
- Très intéressant dites donc. C’est proche de l’autoroute et ainsi vous êtes chez moi très rapidement !
-
Je pensais que vous vouliez me parler par rapport au bureau.
-
Non je voyais autre chose Patrick, n’y prenez pas attention !
-
Où en êtes-vous dans votre travail ?
-
J’ai bientôt terminé, oui Madame !
Je reprenais mon travail en commençant à trier les dossiers qu’elle m’avait transmis. Je faisais tranquillement trois tas distincts en fonction de leur thème d’application. Soudain je restais figé en ouvrant une pochette et en découvrant la première photo. Je ne rêvais pas, c’était bien ma Directrice habillée de cuir avec une cravache à la main. Mes doigts qui tenaient la photo se mirent à trembler légèrement et je restais hypnotisé par cette image. Je me décidais à regarder la suivante, puis la troisième…
Je sentais l’excitation qui montait en moi à mesure de mes découvertes. À la vision de la dernière photo de cet homme tenue en laisse par ma Directrice, mon sexe devint encore plus dur et mes joues très chaudes. Comme si j’avais peur d’être pris sur le fait, je posais précipitamment un dossier sur les photos pour les recouvrir.
LA SÉDUCTION
(Mme GRANDIN)
Je le regardais du coin de l’œil. Quand je lui avais posé la question sur son lieu d’habitation, sa réponse m’avait satisfait pleinement. Je continuais de l’observer pour voir sa réaction quand il tomberait sur les photos.
Je le regardais travailler. Il était concentré et ne faisait pas attention à moi. Je le voyais faire des piles. J’attendais surtout avec excitation ce fameux moment où il tomberait sur les photos. Enfin il prenait la pochette et regardait dedans. Il se figeait tout en rougissant.
Qu’il est adorable comme cela. Puis il les reposait rapidement comme si elles lui brûlaient les mains.
Je me levais, m’approchais de lui, posais une main sur son épaule :
-
Alors Patrick, vous vous en sortez ?
-
Oh désolé Patrick !
Il hésitait à la reprendre.
Je restais avec la pochette tendue et lui parlais à nouveau de son habitation dans la ville :
-
Vous
savez, Patrick, vous aurez du mal à trouver un logement, j’habite un
petit manoir, proche de l’entreprise, et j’y vis seule. Vous pourriez
venir y loger en attendant de trouver quelque chose. Vous savez parfois
c’est trop grand pour moi et nous pourrions y vivre à deux sans jamais
nous croiser. Bon, je vous laisse réfléchir mais ma proposition tient
toujours, en plus nous pourrions venir au travail ensemble. Nous ferions
ainsi plus vite connaissance !
-
Tenez, vous avez fait tomber vos photos…
(Patrick)
Entendre la Directrice se lever alors que je venais de cacher les photos m’envahit de torpeur. Je n’arrivais pas à me détacher de cette image de Maîtresse d’école, et je l’imaginais venir me gronder en me disant : « Alors Patrick, qu’avez-vous caché là ? ».
Décidément je me faisais un peu trop d’idées. La façon dont elle posa sa main sur mon épaule me surprenait tout en me rassurant. Son ton était également plus rassurant. J’étais encore un peu sous le choc des photos et je ne pus que lui balbutier :
-
Oui Madame, pour l’instant je m’en sors.
La vision qu’elle m’offrait de sa poitrine en se mettant ainsi face à moi, me troublait profondément. Je pouvais apercevoir de si près le fruit défendu sous la dentelle de son soutien-gorge et la générosité de sa poitrine.
Mes yeux s’attardèrent un peu sur cette vue, puis trop gêné, j’inclinais légèrement la tête vers mon bureau.
J’étais dans un tel état d’émotion que seules des bribes de sa proposition marquaient mon esprit : « Manoir », « Venir y loger », ces deux éléments me faisaient frissonner et je ne pouvais m’empêcher de repenser à la dernière photo, me voyant aller dans son manoir promené en laisse.
Instantanément mon sexe se dressait à nouveau dans mon slip et une énorme bouffée de chaleur m’envahissait.
Je ne savais quoi répondre : mon excitation, la voir si près de moi, avoir la chance d’être dans son manoir…Une autre pensée contradictoire me traversait alors l’esprit : « Non c’est ridicule, en plus je ne pourrais supporter d’être promené en laisse comme cela! » Mon esprit était tout embrouillé, d’autant plus embrouillé qu’elle me tendait la pochette des photos, comme pour me dire : « Tenez, regardez dedans, je suis sûre que cela va vous plaire. »
Avec une voix encore plus tremblante seuls deux mots sortirent de ma bouche
-
Merci Madame !
-
Bien Madame, Merci ! C’est… intéressant !
(Mme GRANDIN)
Humm il n’avait pas dit non pour la proposition de venir chez moi. Je ne voulais pas insister de peur de l’effaroucher. J’avais peut-être été un peu loin avec les photos mais je voulais trop voir sa réaction. Le voir, rougir, bafouiller, j’étais dans un état d’excitation assez éloquent.
J’aurais voulu le ramener chez moi dès ce soir, pour l’avoir tout de suite.
J’avais l’impression d’être à la veille de Noël avec le cadeau à porter de main mais ne pas avoir le droit de jouer avec tout de suite. C’était très frustrant et excitant à la fois. J’avais envie de transmettre mon excitation à Patrick, je voulais le faire céder plus rapidement, le rendre fou pour qu’il accepte de venir chez moi plus vite. Peut-être je l’avais trop impressionné avec mes photos.
Je décidais donc d’aller ouvrir la fenêtre à côté de son bureau,
puis je me penchais pour regarder dehors :
-
Humm, ça fait du bien un peu d’air frais, vous ne trouvez pas ?
-
Ah mince j’ai filé un bas, heureusement que je le vois maintenant !
-
Ah en voilà de rechange !
Cette petite séance ne m’avait pas calmée, bien au contraire, j’avais encore plus envie de m’exhiber.
Je reprenais mon travail sur l’ordinateur tout en faisant semblant d’avoir perdu un fichier :
-
Patrick vous pourriez venir s’il vous plaît ? J’ai perdu un fichier, peut-être pouvez-vous m’aider ?
(Patrick)
J’étais déconcerté par cette Directrice si particulière. Il y a une semaine elle m’avait humilié dans son bureau, avec une sévérité du style : « J’ordonne et tu obéis », et depuis mon arrivée ce matin, elle était des plus agréable avec moi. D’autant plus agréable, que je pouvais profiter de son excitante beauté.
Je relevais la tête en l’entendant ouvrir la fenêtre, et là quel spectacle ! À quelques dizaines de centimètres de moi, j’avais une parfaite vision de ses jambes si bien mises en valeur par ses bas. Mes confusions et excitations précédentes se transformaient petit à petit à de la seule délectation.
Il y a une semaine, elle me dominait sans discussion et là j’avais de plus en plus l’impression qu’elle me charmait. J’avais envie de lui dire que je trouvais sa proposition d’hébergement dans son manoir vraiment très intéressante, mais je n’osais pas.
La voir, que dis-je, l’admirer en train de changer son bas était des plus excitant. Je n’en perdis pas une miette. Elle offrait à ma vue le début de sa cuisse en relevant la jupe de son tailleur. Je sentais mon sexe se dresser violemment. Je dus même retenir ma main pour ne pas la poser sur mon pantalon.
Je reprenais mon travail, enfin j’essayais de reprendre mon travail, mais je ne pensais qu’à son physique si excitant.
Dès son délicieux appel au secours, je me levais d’un bond en lui disant :
-
Oui Madame ! Bien sûr Madame !
Elle restait sur son fauteuil et j’en profitais pour me mettre de côté afin de rendre plus discret mon érection. Je regardais son écran, tout en jetant de petits regards sur ses jambes et son décolleté. Il fallait que je me concentre et que je cesse de la regarder pour tenter de retrouver son fichier. Pour la première fois, je sentais réellement son parfum envoûtant. Cela ne favorisait pas ma concentration.
Quelques questions sur son fichier perdu. Ce fut un jeu d’enfant pour le retrouver avec le moteur de recherche de son ordinateur :
Voilà Madame, je pense que c’est celui-là !
L'INVITATION
(Mme GRANDIN)
-
Merci Patrick, je ne sais pas ce que j’aurais fait sans vous ! Peut-être que j’aurais cherché pendant des heures !
Je prenais ma bouteille d’eau, un mouchoir que j’humidifiais. Lorsqu’il fut bien imbibé d’eau, je le passais sur ma nuque puis sur mon front et enfin sur mes joues. Des gouttes s’écoulaient et finissaient leur course entre mes seins.
-
Humm ça rafraîchit ! Vous devriez faire de même Patrick. Ça fait du bien !
Le câble s’écrasait dans la prise et je perdais la connexion réseau. Je l’imaginais en train de devoir se glisser sous le bureau pendant que je resterais assise sur mon siège:
-
Oh décidément, cet ordinateur ? Je ne vais jamais y arriver aujourd’hui !
(Patrick)
J’étais tout fier et très satisfait de l’avoir secourue si vite. Le « Merci » sortant de sa bouche était encore meilleur. Elle pouvait être si délicieuse quand elle le voulait, c’était très surprenant.
Maintenant, elle me parlait d’égal à égal. Je devais me faire une fois de plus des idées mais j’avais le sentiment qu’elle me draguait. Tout ce qu’elle m’avait fait vivre lors de mon embauche s’estompait à mesure que le temps s’écoulait dans son bureau. Sa proposition du Manoir m’obsédait encore plus. Je ne pouvais quand même pas lui dire un oui comme cela.
La voir s’humidifier ainsi, et m’encourager à en faire de même devenait très érotique. J’étais retourné m’asseoir et j’avais envie de me caresser en la regardant. Mon imagination allait bon train.
-
Attendez Madame, je viens voir !
Je reprenais ma position près d’elle, et avant de regarder son problème, je prenais le temps d’admirer son décolleté et ses jambes:
-
C’est curieux, on dirait que vous avez perdu la connexion du réseau ?
-
Je crois que j’ai compris Madame, votre prise n’a pas l’air en forme ! Je peux vérifier Madame ?
Un peu gêné, mais ravi, je me mettais à quatre pattes pour atteindre la prise. La vision de ses escarpins, de ses pieds, de ses jambes m’excitait fortement. Le fait d’être à ses pieds ainsi redoublait mon excitation. La forme de son tailleur qui entourait ses genoux était très excitante. J’avais envie de lui baiser les pieds, de lui dire qu’elle m’excitait…
Je prenais tout mon temps pour remettre correctement la prise et profiter de cette vue dans cette position.
Tellement perturbé par la scène, je me cognai la tête en voulant sortir du dessous de son bureau.
Après lui avoir montré que tout était en fonction, je fus ravi de son sourire qui semblait vouloir dire : « Vous êtes très fort Patrick ! »
En retournant à mon petit bureau, ce fut plus fort que moi :
-
Ah,
au fait Madame, j’ai réfléchi, ce serait parfait si vous pouviez
m’héberger dans votre manoir le temps que je trouve un appartement !
(Mme GRANDIN)
Le sentir à mes pieds décuplait mon imagination qui déjà avec lui tournait à plein régime. Je l’imaginais en train de m’écarter les jambes avec ses mains, de me caresser avec ses doigts voire sa langue. Je fantasmais sur ses doigts qui prenaient possession de mon corps. Je m’imaginais dans cette situation en train de recevoir des clients, moi devant garder mon ton professionnel et lui essayant de me faire perdre pied avec ses caresses toutes plus audacieuses les unes que les autres.
-
Patrick,
si vous voulez, vous pouvez venir dès ce soir. Je n’ai pas d’invités et
je serai ravie d’avoir un peu de compagnie ! Vous savez cuisiner un
peu ? J’espère car moi je ne suis pas un fin cordon-bleu, mes talents
sont ailleurs…
(Patrick)
J’étais toujours très excité pas ces visions. L’idée d’habiter dans son manoir dès le soir même me remplissait d’émotion. Je ne pouvais m’empêcher de revoir la photo de cet homme qu’elle promenait en laisse. Lorsqu’elle prononça le mot « compagnie », l’image d’un animal de compagnie fit dresser mon sexe en un éclair.
-
Oui Madame, je peux venir ce soir ! Je sais cuisiner un peu…
Je passais le reste de la journée à regarder l’heure toutes les cinq minutes. J’essayais de me concentrer sur mon travail afin que le temps passe plus vite.
En garant ma voiture devant sa demeure, mon cœur se mettait à battre de plus en plus fort. Le manoir était très impressionnant et correspondait parfaitement à son style de femme.
Je prenais quelques secondes pour calmer ma respiration devant la grande porte d’entrée. Mon émotion était à son comble lorsque je me décidais enfin à frapper.
LE MANOIR
Humm enfin de son plein gré il accédait à ma demande. Je sortais du bureau pour préparer sa venue dans ma demeure. J’appelais ma femme de ménage pour lui demander de garnir le frigo de nourritures de toutes sortes, de mettre des boissons au frais, mais surtout de préparer la chambre de bonne, celle de droite dans le couloir. Celle de gauche était encore encombrée d’appareils photo et vidéos. Dernièrement nous l’avions utilisée pour tourner quelques scènes de sexe où je m’étais produite pour satisfaire un fantasme en prenant quelques photos et tournant quelques alléchantes et excitantes vidéos. Elle était en fait mon studio.
Après lui avoir griffonné l’adresse, je me dépêchais de partir pour faire des courses de dernière minute.
Mon excitation était telle que je chantonnais heureuse d’avoir enfin réussi à le convaincre.
Lorsque j’arrivais à la maison, j’étais en retard d’une demi-heure tellement je m’étais laissée emporter à choisir, dans un magasin spécialisé, quelques tenues et accessoires pouvant lui aller. Je n’avais vraiment pas vu le temps passer.
Quand je rentrais James, mon majordome au style très british, mais non coincé, m’accueillait :
-
Monsieur est déjà arrivé et vous attend au salon…
-
Quel salon ?
-
Je l'ai mis au salon d’art déco SM. Ai-je bien fait, Madame?
-
Non...Au moins il sera déjà au courant…
Mince pourvu que ce salon ne l’ait pas trop effrayé avec ce thème tendance « décoration SM ». Il y avait de tout : un cheval-d’arçons, une croix de saint André, des chaînes au mur et un crochet qui pendait du plafond, des colliers d’hommes et des laisses ; enfin toute une multitude d’objets…
Je n’étais pas une adepte de ce genre de pratique hard et je ne voudrais pas passer pour telle. Je préférais la lente reddition à la soumission pure et dure.
Je me dépêchais pour le rejoindre afin qu’il ne se fasse pas trop d’idées fausses.
(Patrick)
J’étais très déçu qu’elle ne me reçoive pas. Je n’avais pas l’habitude mais en fait, il était normal pour une femme de son rang d’avoir du personnel.
En entrant dans le salon, ma surprise fut encore plus grande. Voir tous ces objets faillit me faire tourner de l’œil. Je ne fis cas de rien afin de ne pas paraître ridicule et m’asseyais dans un large fauteuil en velours.
Les objets qui décoraient le salon étaient tous plus impressionnants les uns que les autres. Certains étaient même des plus inquiétants. Ils me rappelaient les photos de son fameux dossier au bureau et j’avais un mal fou à comprendre ce que je ressentais. C’était un peu comme quand elle m’avait ordonné de me mettre nu, une gêne, une honte et une excitation incontrôlable.
Dans mon esprit la confusion était totale. Le bruit de ses talons dans le couloir mit fin à mes divagations.
Lorsqu’elle entrait dans la pièce, je me levais d’un bond et, pour masquer ma gêne, je baissais un peu le regard en lui disant :
-
Bonsoir Madame, votre manoir est… est très impressionnant, splendide, je, je veux dire…
(Mme GRANDIN)
-
Bonsoir
Patrick, j’espère que vous ne me jugerez pas sur la décoration de cette
pièce. C’était en quelque sorte un défi fait à mon décorateur, recréer
un intérieur de ce type dans le pur style des salles consacrées au SM
que je trouve assez artistique, vous ne trouvez pas ? Si vous voulez me
suivre, je vais vous faire le tour du propriétaire !
-
Ici ce sont les parties communes.
-
Euh non ! Je ne vais tout de même pas vous faire visiter l’antre de la maison, nous allons passer aux étages, je vous précède.
Je passais devant, montais les marches :
-
Voilà,
nous arrivons premier étage ! En fait tout cet étage est ma chambre,
enfin je veux dire qu’il y a ma chambre, ma salle de bains avec sauna,
jacuzzi, douche, mon bureau et d’autres pièces, dressing entre autres.
-
Nous allons passer à l’étage suivant qui sera le vôtre, si vous souhaitez toujours habiter ici.
-
Comme
vous pouvez le voir, c’est resté assez rustique. Je n’utilise pas cet
étage. Vous pourrez l’aménager à votre guise, le temps que vous resterez
pour y être comme chez vous.
-
Bon si vous le voulez, passons aux pièces suivantes…
-
Comme ça vous pourrez vous promener tout nu comme chez vous, personne ne vous dérangera. Je vous laisse prendre vos quartiers.
(Patrick)
Toutes ces pièces étaient plus impressionnantes les unes que les autres. Je me sentais perdu, à la fois par ce labyrinthe et par tous ces objets qui les décoraient.
Des images à la fois excitantes et perturbantes s’enchaînaient dans mon esprit. J’étais hypnotisé par tout cela et chaque fois que mon regard croisait ma directrice et son allure si distinguée, je sentais une grande émotion m’envahir.
Dès son départ, je me mettais à refaire le tour de l’étage impressionné par l’enfilade de toutes ses pièces. J’avais l’impression de vivre une sorte de rêve éveillé. J’étais intimidé par toute cette ampleur et cette ambiance.
Je n’avais qu’une envie, aller la rejoindre. Je prenais un tel plaisir à la regarder, à l’admirer.
De retour au rez-de-chaussée, j’aperçus ses escarpins et ses jambes. Elle devait être étendue dans le salon. Je m’avançais vers elle hésitant.
-
C’est vraiment très confortable Madame ! Votre demeure est superbe. Je ne sais pas comment vous remerciez Madame.
(Mme GRANDIN)
Le faire visiter avait réveillé toutes les sensations enfouies en moi. Mon désir de possession, de l’avoir pour satisfaire toutes mes envies les plus folles, peut-être les plus sournoises aussi et sûrement les plus excitantes. Mais il ne fallait pas que je l’effraye, plutôt que je l’amadoue. Là il pouvait encore faire demi-tour et s’enfuir. Je n’aurais aucun moyen de le retenir.
Je rêvassais assise sur le canapé les jambes allongées. Pour un peu l’excitation de le savoir au-dessus était tellement forte, que je me serais caressée plus que le bout des seins à cette idée.
Quand il m’interpella, je me redressais d’un bond en espérant qu’il n’avait rien vu.
Hum il voudrait me remercier…
Je lui répondais d’une voix charmeuse en me levant et en passant ma langue sur mes lèvres :
-
Oh, vous ne savez pas comment me remercier… Moi je sais… J’ai même une petite idée pour cela.
-
Si vous nous prépariez le dîner de ce soir, pendant que je vais prendre une douche chaude !
LE REPAS
(Patrick)
J’étais subjugué par sa beauté et sa prestance. Me savoir dans son antre, loger au-dessus de ses appartements était très excitant.
J’étais subjugué par sa beauté et sa prestance. Me savoir dans son antre, loger au-dessus de ses appartements était très excitant.
-
Oui, bien Madame ! Je vais faire l’inventaire du frigo et faire de mon mieux…
Je
n’arrivais pas à lui parler normalement, toutes les scènes dans son
bureau et sa façon d’être, d’agir, m’intimidaient énormément.
Les derniers mots qui sortaient de ma bouche, furent encore plus ridicules :
Les derniers mots qui sortaient de ma bouche, furent encore plus ridicules :
-
Cela sera un privilège de vous servir Madame !
C’étaient,
sans doute, les flashs des images que j’avais eues lors de l’entretien,
me voyant chez elle comme un petit serviteur faisant son ménage devant
son regard amusé, qui remontaient dans ma mémoire.
Le
frigo était incroyablement garni et je n’avais que l’embarras du choix.
Je m’appliquais à préparer des avocats avec une tranche de saumon en
entrée, puis je faisais frire deux tranches de rôti accompagnées d’un
assortiment de petits légumes. Ne la voyant toujours pas redescendre, je
prenais de temps de faire une chantilly pour accompagner les framboises
en dessert.
Très fier de ma réalisation, je me mettais en quête de dresser la table avant qu’elle n’arrive. Trouver les couverts, les verres et les assiettes fut un jeu d’enfant. En ouvrant les différents tiroirs du salon à la recherche des serviettes et d’un dessous-de-plat, je restais paralyser par la découverte d’un collier de chien, d’une laisse et d’un martinet.
Très fier de ma réalisation, je me mettais en quête de dresser la table avant qu’elle n’arrive. Trouver les couverts, les verres et les assiettes fut un jeu d’enfant. En ouvrant les différents tiroirs du salon à la recherche des serviettes et d’un dessous-de-plat, je restais paralyser par la découverte d’un collier de chien, d’une laisse et d’un martinet.
Je
ne pouvais résister à prendre le collier, à palper les lanières du
martinet. Cette vision et ce contact engendraient une bouffée de chaleur
et une rapide érection. Aucun bruit à l’étage, ni dans l’escalier, je
ne pus résister à porter le collier à mon cou pour l’essayer.Je
sentais une curieuse sensation que je n’arrivais pas trop à définir.
Par contre, mon érection devenait plus forte en m’imaginant la servant à
table ainsi paré.
Le bruit de ses talons dans l’escalier me tira de mes sensations et j’ôtais le collier en un éclair puis refermais le tiroir précipitamment.
En trois pas, je retournais à la table, faisant mine de terminer de la dresser.
(Mme GRANDIN)
Sa façon de me répondre m’excitait encore plus. Vite je montais à mon étage pour ne pas qu’il s’en rende compte.
Une idée me traversait l’esprit. Je mettais en route le système de vidéo interne qui me projetait l’image de Patrick dans la cuisine sur le mur aveugle de ma chambre pendant que je me déshabillais. Je le regardais faire l’inventaire du frigo, puis préparer le repas et commencer à mettre la table.
Aussi rapidement, je filais sous la douche. En passant pour rejoindre la salle de bains, une image m’arrêta net.
Je regardais plus attentivement. Je le vis fouiller dans un tiroir, son visage marquait l’étonnement. Il sortait du tiroir un collier enfin le collier… Et de surprise, je m’asseyais nue sur le lit. Quand je le vis toucher au martinet, une chaleur envahit tout mon être. Je ne pouvais plus résister à l’envie de faire glisser ma main sur mon sexe.
Mes doigts se glissaient entre mes lèvres, j’accélérais mes caresses lorsque je le vis essayer le collier.
Le bruit de ses talons dans l’escalier me tira de mes sensations et j’ôtais le collier en un éclair puis refermais le tiroir précipitamment.
En trois pas, je retournais à la table, faisant mine de terminer de la dresser.
(Mme GRANDIN)
Sa façon de me répondre m’excitait encore plus. Vite je montais à mon étage pour ne pas qu’il s’en rende compte.
Une idée me traversait l’esprit. Je mettais en route le système de vidéo interne qui me projetait l’image de Patrick dans la cuisine sur le mur aveugle de ma chambre pendant que je me déshabillais. Je le regardais faire l’inventaire du frigo, puis préparer le repas et commencer à mettre la table.
Aussi rapidement, je filais sous la douche. En passant pour rejoindre la salle de bains, une image m’arrêta net.
Je regardais plus attentivement. Je le vis fouiller dans un tiroir, son visage marquait l’étonnement. Il sortait du tiroir un collier enfin le collier… Et de surprise, je m’asseyais nue sur le lit. Quand je le vis toucher au martinet, une chaleur envahit tout mon être. Je ne pouvais plus résister à l’envie de faire glisser ma main sur mon sexe.
Mes doigts se glissaient entre mes lèvres, j’accélérais mes caresses lorsque je le vis essayer le collier.
Je
m’abandonnais, mon imagination débordait d’envies, la pulpe de mes
doigts me conduisait vers ma jouissance. C’était tellement fort que je
gémissais me tordant de plaisir, j’en oubliais pourquoi j’étais ici.
Je me ressaisissais, regardais encore l’image… Il avait toujours le collier. Il fallait que je me dépêche, si je voulais le voir comme cela.
Je me rhabillais rapidement, rechaussais mes chaussures. Je redescendais les escaliers, arrivais dans la cuisine : « Mince, trop tard ! » Il finissait de mettre la table. Essoufflée les cheveux en bataille, les joues rouges, je venais d’être prise en défaut comme une collégienne.
Je lui disais pour sauver la face :
Je me ressaisissais, regardais encore l’image… Il avait toujours le collier. Il fallait que je me dépêche, si je voulais le voir comme cela.
Je me rhabillais rapidement, rechaussais mes chaussures. Je redescendais les escaliers, arrivais dans la cuisine : « Mince, trop tard ! » Il finissait de mettre la table. Essoufflée les cheveux en bataille, les joues rouges, je venais d’être prise en défaut comme une collégienne.
Je lui disais pour sauver la face :
-
Oh
vous savez quoi ! Je n’ai plus d’eau dans ma douche. Je vais encore en
avoir pour des heures à obtenir un plombier. Hum cela sent bon, l’odeur
donne l’eau à la bouche…
(Patrick)
Je ne relevais pas la tête tout de suite de peur d’avoir encore les traits de mon excitation, d’avoir porté ce collier et touché le martinet.
Puis levant les yeux, je faillis ne pas la reconnaître, sans lunettes, les cheveux détachés, elle était encore plus désirable ainsi.
Troublé par sa vision, je faisais mine de reprendre la mise en place de la table.
-
Madame, je ne suis pas un as de la plomberie mais je pourrai regarder après le repas si vous voulez !
Comme toujours, le sentiment de lui rendre service, de la servir était très excitant et l’idée de réparer sa douche encore plus.
L’esprit tourné vers cette obsession de la servir, je retirais une des chaises de la table :
L’esprit tourné vers cette obsession de la servir, je retirais une des chaises de la table :
-
Si vous voulez bien vous asseoir, je vais commencer le service Madame !
Je
m’empressais d’aller dans la cuisine prendre les deux assiettes de
l’entrée. Je ressentais un énorme plaisir voire une fierté tout en
déposant son assiette devant elle, à la manière d’un maître d’hôtel.
J’avais pris soin de placer une serviette blanche sur mon bras :
-
Voilà Madame !
Les
meilleurs moments du repas furent les fois où je me levais pour la
servir et où je recevais ses compliments sur ma cuisine. J’étais comme
un petit gamin qui recevait des « bons points » et qui s’empressait de
faire du zèle devant sa maîtresse d’école. Elle semblait ravie de ma
prestation et j’en étais moi aussi très fier.
Lors du dessert, après avoir déposé l’assiette devant elle, j’eus l’audace de faire tomber la serviette de mon bras afin de pouvoir me mettre à genoux et profiter de la vue de ses jambes.
Lors du dessert, après avoir déposé l’assiette devant elle, j’eus l’audace de faire tomber la serviette de mon bras afin de pouvoir me mettre à genoux et profiter de la vue de ses jambes.
Une fois le repas terminé, après son dernier compliment, je n’avais qu’une idée en tête, faire durer ce plaisir de la contenter.
-
Madame, si vous le souhaitez, je peux vous faire un café !
-
Oui très volontiers…
Cela ajoutait à ma grande joie :
-
Si vous le désirez, installez-vous dans le salon, je vais vous le servir !
Je
me précipitais dans la cuisine pour préparer ce café, puis je
retournais débarrasser la table. À chaque aller et retour, entre la
table et la cuisine, je jetais un petit coup d’œil discret vers elle.
Elle me regardait… Je l'imaginais se dire : « Quel adorable
serviteur ! »
Le café prêt, je me présentais devant elle, la tasse à la main, avec, dans l’autre, le sucrier…
(Mme GRANDIN)
Humm… Le repas ? Un vrai délice ! De plus Patrick montrait tant de déférence en faisant le service ! Comme j’aurais aimé le voir nu avec seulement le collier qu’il portait un instant plus tôt.
Je le regardais débarrassant la table. Le voyant évoluer je me disais : « Quel homme adorable ! Il faudrait bien que je lui trouve un uniforme pour le service. Hum, un pagne, peut-être ? Ou un string ou juste une blouse sans rien dessous. Il faudrait que je regarde dans les magasins spécialisés.
Le café prêt, je me présentais devant elle, la tasse à la main, avec, dans l’autre, le sucrier…
(Mme GRANDIN)
Humm… Le repas ? Un vrai délice ! De plus Patrick montrait tant de déférence en faisant le service ! Comme j’aurais aimé le voir nu avec seulement le collier qu’il portait un instant plus tôt.
Je le regardais débarrassant la table. Le voyant évoluer je me disais : « Quel homme adorable ! Il faudrait bien que je lui trouve un uniforme pour le service. Hum, un pagne, peut-être ? Ou un string ou juste une blouse sans rien dessous. Il faudrait que je regarde dans les magasins spécialisés.
Quand il posa ma tasse, je lui dis :
-
Juste un sucre, merci !
Je
mourais d’envie de lui faire signe de s’asseoir à mes pieds afin de lui
donner un sucre en récompense. Quelle drôle d’idée ! Mais il fallait
toujours que je retienne mes pulsions les plus profondes.
Plus je pensais que j’allais côtoyer Patrick, plus cela sera difficile de me contenir.
Plus je pensais que j’allais côtoyer Patrick, plus cela sera difficile de me contenir.
Il
faudrait que je l’amène encore plus loin dans son abandon. Je buvais
mon café par petites gorgées tout en le regardant comme s’il
m’appartenait, comme s’il était ma possession.
Soudain, il s’approche de moi, me disant :
Soudain, il s’approche de moi, me disant :
-
Si vous le voulez Madame, je vais aller vérifier votre douche !
-
Oh
oui ! Merci Patrick ! Vous êtes un ange ! Si vous pouviez y faire
quelque chose, ce serait un pur bonheur de pouvoir enfin sentir l’eau
couler sur mon corps…
-
Bien Madame ! Je vais voir ce que je peux faire !
-
Merci Patrick!
Il
montait à l’étage. Je fermais mes yeux pour savourer l’image où je le
voyais avec le collier, sur la vidéo en surveillance dans ma chambre.
Humm, cela m’excitait encore plus. De le savoir, là, dans mes appartements, m’imaginant le surprendre à visiter mes affaires, découvrir mes tenues, mes objets personnels.
Ma main glissait à nouveau entre mes jambes, sur mon sexe nu et lisse. Je n’avais pas eu le temps de remettre mon string tellement j’étais pressée de le surprendre.
Je me laissais une fois de plus aller à mon plaisir, des images plein la tête, d’un Patrick nu, esclave de mes désirs. Je voulais jouir…
Humm, cela m’excitait encore plus. De le savoir, là, dans mes appartements, m’imaginant le surprendre à visiter mes affaires, découvrir mes tenues, mes objets personnels.
Ma main glissait à nouveau entre mes jambes, sur mon sexe nu et lisse. Je n’avais pas eu le temps de remettre mon string tellement j’étais pressée de le surprendre.
Je me laissais une fois de plus aller à mon plaisir, des images plein la tête, d’un Patrick nu, esclave de mes désirs. Je voulais jouir…
LA MASTURBATION
Un
ange oui, un ange obéissant c’est tout ce que je souhaitais être pour
elle. La voir ainsi, dans son fauteuil, être à ses côtés, à son service
était des plus excitants. Je regardais ses lèvres déguster son café, se
poser sur le bord de la tasse, sa langue sortir et les lécher, cela me
donnait envie de les lui prendre. Le désir de passer la nuit à lui
servir des cafés mousseux faisait pointer mon sexe vers elle.
Lorsqu’elle
accepta ma proposition de regarder le problème de sa douche, je pris
cela comme un ordre et ce fut un nouveau délicieux moment.
Sans me faire prier, je montais à l’étage, espérant pouvoir revenir vers elle une fois de plus victorieux.
Avant
d’aller voir sa douche, je faisais quelques pas dans sa chambre. Outre
l’ambiance intimidante de la pièce, mon regard était attiré par un
tiroir légèrement entrouvert. Je ne pus résister et m’avançai vers lui.
Puis, en le tirant un peu pour découvrir ce qu’il contenait, je restais
pétrifié à la vue d’une sorte de résille noire sur laquelle était déposé
un imposant martinet. Je soulevais la résille et prenais le martinet en
main. À ma grande surprise, la résille semblait être une robe moulante.
Dans ce tiroir la vision d’un ensemble string, soutien-gorge assorti à
la robe amplifia mon excitation. Je palpais la résille, et je ne pouvais
résister à la porter sur ma joue pour en sentir réellement la texture.
Je faisais de même avec le martinet en caressant chacune de ses
lanières, puis je le faisais claquer très légèrement sur mes fesses.
Instantanément cette caresse engendra chez moi une forte érection.
Tout excité, je reposais la robe et le martinet dans le tiroir puis me dirigeais vers la douche pour accomplir ma mission.
Au
bout de quelques minutes, je compris qu’il ne s’agissait pas d’un
problème de plomberie, mais juste que le diffuseur de la douche était
obstrué. Anticipant un puissant arrosage, je me décidai à fermer la
porte de la douche et à me mettre en slip pour effectuer l’opération.
Mon sexe était bien dressé et avant de m’attaquer au problème, je me
caressais en l’imaginant entrer dans la salle de bains vêtue de sa tenue
résille, le martinet à la main.
(Mme GRANDIN)
Revenue
sur terre, je me rendais compte que le temps passait rapidement et il
ne redescendait toujours pas. Mince si cela se trouve, je ne l’avais pas
vu revenir. Je jetais un œil dans la cuisine. Personne. Je me dirigeais
vers les escaliers, montais dans ma chambre. J’entrais dans la salle de
bains. Je le voyais au travers de la paroi de la douche.
L’eau
coulait sur son corps nu. Non pas entièrement nu, il avait conservé son
slip à mi-cuisses et se masturbait sous le jet de la douche.
Sur
la chaise, ses habits étaient posés. Discrètement, je voulais le
surprendre mais il avait fermé la paroi vitrée derrière lui. Je prenais
ses vêtements et m’installais sur la chaise en les posant sur mes
genoux.
Douce
vision, que cet homme en train de se masturber, dans ma douche. Le
mouvement s’accélérait, il se masturbait de plus en plus vite.
Soudain
j’eus envie de le mettre mal à l’aise, de le déstabiliser. Je
l’entendais gémir de plus en plus fort, il allait bientôt jouir. Je
regardais une dernière fois la paroi de la douche où venait s’échouer
son sperme.
Je
me dépêchais de prendre ses habits et redescendais les escaliers
discrètement. Au passage, je rangeais ses habits dans l’armoire de
l’entrée puis, heureuse de mon coup, je retournais me replacer sur le
canapé dans la position où il m’avait laissée. Je prenais un livre de
mes auteurs favoris Rémy « Sado maso chic »
J’entendis la douche qui s’arrêtait de couler.
(Patrick)
Après
avoir réussi à démonter le pommeau de la douche, je prenais le temps de
bien nettoyer chacun des orifices afin d’être fier de pouvoir lui dire
que sa douche était de nouveau comme neuve.
Je
me voyais déjà, en train de lui dire : « Voilà Madame, votre douche est
comme neuve maintenant ! » et elle me répondait : « C’est très bien
Patrick, je suis fière de vous ! ». Je la voyais très bien avec son
sourire intimidant, m’effleurer les fesses comme si elle caressait son
toutou qui lui avait rapporté la balle. Je sentais mon sexe de plus en
plus ferme sous mon slip en imaginant cette scène des plus excitantes.
Soudain,
une deuxième image encore plus excitante s’installait dans mon esprit.
Je l’imaginais ouvrant la paroi de la douche, en tenue résille qui
moulait son corps, tenant le martinet à la main. Elle me surprenait le
sexe en érection en train de me masturber
...le
slip sur mes cuisses. Cette image m’excitait énormément et je ne pus
résister à l’envie de me masturber. Ses images mentales transcendaient
mon désir, j’accélérais mes caresses. Je l’imaginais souriante, le
regard fixé sur mon sexe. Je voulais en jouir de plus en plus fort.
J’étais de plus en plus excité. Je la voyais faire glisser les lanières
du martinet sur mon sexe en me demandant ce qui m’excitait autant.
J’accélérais toujours plus fort. Que c’était fou et bon… Les images se
bousculaient en ma tête à la même vitesse que ma main allait et venait.
Très
vite, n’en pouvant plus, je libérais toutes les tensions des plaisirs
accumulés depuis le matin. Dans un ultime râle, j’explosais
...et
inondais la paroi vitrée. C’était fou ce plaisir si ardent qui me
transperçait. Que j’aurais aimé avoir là Mme GRANDIN afin de la prendre
sauvagement ! Qu’elle ait pu sentir toute mon ardeur en elle…
Tout
heureux de m’être fait jouir ainsi, je me dépêchais d’effacer les
traces de ma jouissance. Tout en me séchant avec la serviette, j’ouvrais
la porte de la douche : une vision d’horreur me glaçait le sang, mes
habits n’étaient plus sur la chaise ! Une panique s’emparait de moi. Je
balayais du regard l’ensemble de la pièce recherchant désespérément mes
habits.
« Ce
n’est pas possible, ce n’est pas possible, ce n’est pas possible… »,
cette phrase tournait en boucle dans ma tête. La peur de me retrouver
dans l’impossibilité de me rhabiller faisait suite à une honte encore
plus insoutenable. Elle était venue prendre mes habits et m’avait
certainement vu en train de me masturber… Je restais figé, le cœur
battant, glacé de cette douche devenue froide.
Je ne savais que faire, je ne pouvais rien faire. Mon esprit était de plus en plus embrouillé par cette situation insoluble.
Au bout de quelques minutes à me morfondre, j’entourais la serviette autour de ma taille ...
et décidais de descendre la retrouver. Je ne pouvais plus fuir.
Tout
penaud, je restais dans l’encadrement de la porte du salon, à moitié
caché. Elle était assise confortablement dans son canapé un livre dans
les mains.
Je tentais de prendre une voix innocente et bredouillais :
-
Madame, vous avez pris mes habits ?
(Mme GRANDIN)
-
Ah Mon petit Patrick, vous en avez mis du temps ! Je vous attendais ! Ne restez pas dans le coin de la porte… Venez donc ici devant moi. Pour tout vous dire, je ne vous voyais pas revenir et j’ai cru que vous aviez un ennui. Aussi je suis montée à votre rencontre. J’ai découvert que vous aviez utilisé ma douche et il m’a même semblé que vous y avez pris un certain plaisir. Vous voyez, je vous accueille chez moi et je suis surprise de votre comportement pour le moins étrange. Je ne sais quoi penser, aussi oui je vous ai confisqué vos habits pour vous donner une leçon.Vous vous souvenez de votre entretien d’embauche, et de ce qui m’avait décidée à signer votre contrat, lorsque vous m’aviez obéi. Maintenant dans ma maison, je vous ai vu en train de prendre votre plaisir dans ma douche. Donc je pense que vous devez être puni pour cela. J’ai mis vos habits dans l’armoire de l’entrée.Mais vous êtes adulte, je vous laisse donc le choix : soit vous reprenez vos habits et vous quittez ma maison ; soit, pour ce soir, vous quittez cette serviette ridicule et vous me servez un nouveau café dans le plus simple appareil. De plus, durant que je dégusterai à votre santé, vous me ferez le plaisir de passer le chiffon à poussière pour nettoyer cette pièce. Ainsi ce sera parfait.Bien sûr, quel que soit votre choix, au niveau du travail cela ne change rien. Vous pourrez revenir demain à huit heures !
LA DOUCHE
(Patrick)Je me dirigeais lentement vers elle, très gêné d’apparaître dans cette tenue. Elle avait repris le même ton que lors de mon entretien d’embauche avec son expression « Mon petit Patrick » qui me donnait l’impression d’être un écolier face à sa maîtresse d’école. Elle continuait de regarder son livre sans jeter le moindre regard sur moi.
À chacun de ses mots, le sentiment de honte s’amplifiait en moi. En plus de la chaleur qui avait envahi mon visage, je sentais des tremblements le long de mes bras. Maintenant ce n’était plus un sentiment, mais elle me parlait vraiment comme à un enfant. Lorsqu’elle prononçait les mots « confisqué », « leçon », « obéis », je ressentais une sorte de plaisir des plus dérangeantes. À mon âge, prendre plaisir à être traité ainsi relevait du ridicule.
Lui servir un café nu, faire son ménage, ces deux images me transportaient instantanément dans un ressenti de plaisir. J’en étais même très excité. Avec cette envie qui, malgré ma jouissance récente, laissait mon sexe dressé sous la serviette :
-
Bien Madame !
-
Votre café Madame !
À la place de son habituel « Merci Patrick », elle me lança, comme pour marquer sa victoire :
-
Parfait Patrick !
Dans un état second, un peu par automatisme, je me dirigeais vers la cuisine pour y prendre un chiffon, puis retournais dans le salon. C’était si propre que je ne pouvais que faire semblant d’ôter la poussière. Je décidais de commencer par les étagères. Je m’appliquais à soulever chaque objet pour passer le chiffon. C’était plus fort que moi, elle m’humiliait et j’avais envie d’apparaître encore plus comme un parfait serviteur, obéissant.
(Mme GRANDIN)
Quel plaisir ! Non c’était plus que du plaisir, le voir m’apporter mon café, le sexe dressé, en fait j’avais envie de le remercier d’une caresse. Mais je devais rester encore un peu froide pour marquer mon ascendant sur lui. Le voir évoluer ainsi, nu, ajoutait à mon plaisir de le regarder et de ne pas en perdre une miette.
Son corps était bien dessiné et ses fesses ! De pures merveilles. Pour un peu c’est moi qui me serais mise à ses pieds.
Lorsque j’avais joué mon va-tout en lui disant de partir ou rester, j’avais cru un instant qu’il allait partir mais pour mon plus grand bonheur, il était là à mon service.
Après l’avoir vu nettoyer presque toute la pièce, je l’interpellais :
-
C’est bon Patrick, Merci ! Venez par ici.
-
Non
Patrick, quand vous venez vers moi, pour prendre vos ordres, j’aimerais
que vous vous teniez plus droit, les mains dans le dos. Ce serait
dommage de finir voûté pour vos vieux jours ! Vous voyez Patrick, si
vous avez besoin d’un petit complément de revenu, je recherche un homme
pour faire de menus travaux comme entretenir le jardin, la pelouse, la
piscine, et aussi divers bricolages… De même j’aurais besoin aussi d’une
personne de confiance. Si vous saviez comme je rêve d’un chevalier
servant ! Bon maintenant il se fait tard. J’aimerais prendre ma douche.
Si nous allions voir ensemble cette réparation.
-
Écoutez Patrick, je vais essayer ! Ne restez pas trop loin, si j’ai un problème avec cette douche je vous appelle !
-
Euh Patrick ! Pourriez-vous venir ici, s’il vous plaît, j’ai un petit problème et j’aimerais que vous veniez m’aider !
(Patrick)
Je m’appliquais dans chacun de mes gestes. Je sentais son regard, j’avais envie de lui plaire. Elle était si excitante, si envoûtante, si inaccessible qu’être son homme de ménage, être à ses ordres provoquait en moi une excitation quasi permanente…
Tellement pris par ma tâche, je sursautais lorsqu’elle m’appelait. Les yeux toujours baissés, tout honteux d’avoir toujours le sexe dressé, je me précipitais devant elle comme un toutou obéissant. Lorsqu’elle prononçait « Prendre vos ordres », je sentais mon sexe se dresser encore plus et il devait être en train de doubler de volume. Je me redressais sans réfléchir et croisais mes mains dans le dos. Dans cette position, le sexe offert je me sentais encore plus lui appartenir. J’avais envie qu’elle prenne mon sexe comme si c’était son jouet.
Dans l’escalier, je la suivais comme un petit chien. Ses hanches, ses jambes, sa démarche… Tout m’hypnotisait.
J’étais tout fier de moi pour la réparation de sa douche. C’était comme une offrande que je mettais à ses pieds. Elle me renvoyait un peu sèchement. Je sortais alors dans le couloir attendre sagement qu’elle prenne sa douche. Toutes ces émotions couplées, la savoir si près, en train de se dévêtir… Je devais lutter pour ne pas me caresser.
Lorsqu’elle m’appela au secours, je me précipitais dans la chambre. Elle était là, à moitié dénudée, la jupe à mi-cuisses, superbe femme :
-
Attendez Madame, je m’en occupe !
-
Je peux vous aider pour les chaussures Madame ?
(Mme GRANDIN)
Me retrouver, bloquée par ma jupe, impossible de me dégager et obliger de lui demander de l’aide, m’avait fait un peu perdre de ma superbe. En plus, j’avais fait un faux mouvement et mes lombaires me faisaient mal. J’avais déjà eu plusieurs fois, des maux de dos comme cela et parfois il m’arrivait même de rester plusieurs jours bloqués.
Quand je lui avais demandé son aide, au début, j’avais un peu honte, mais quand j’avais vu qu’il acceptait de le faire, mon sentiment disparut.
Je le sentais en train de me regarder. Il était encore agenouillé, en train de ranger mes chaussures, quand je le vis poser ses lèvres sur l’une d’elle. Un long frisson me parcourut. Une chaleur m’envahissait et la douche devenait la bienvenue.
Je levais ma jambe pour poser le pied sur ma chaise, et je ne pus retenir un cri :
-
Patrick,
j’ai dû faire un faux mouvement en me bataillant avec ma jupe tout à
l’heure, je ressens une violente douleur dans mon dos. Cela vous
gênerait-il de m'aider encore, à retirer mes bas.
-
Faites attention à ne pas les filer, il s’agit de bas de haute couture !
Une fois nue, je lui demandais à nouveau de rester à ma disposition si jamais j’avais encore un problème. J’essayais de lever la jambe pour monter dans la douche qui était, pour des raisons de tuyauterie, surélevée, mais je n’y arrivais pas. Je le rappelais :
-
Patrick,
finalement, je passerai un peu de temps dans le bain à remous, mais que
j’ai besoin de votre aide pour descendre les marches sans glisser.
-
Un petit massage ne me fera pas de mal non plus !
LE MASSAGE
Je me précipitais à ses pieds en laissant échapper ;
-
Oh oui Madame bien sûr !
Je me précipitais à nouveau à ses pieds. Je dégrafais son porte-jarretelles puis lentement je faisais glisser son merveilleux string sur ses jambes. J’avais envie de la supplier de faire de moi son jouet. Je crois que j’aurais même pu soutenir son regard en la suppliant.
En faisant couler son bain, je sentais ses yeux posés sur mon sexe. J’aurais dû être tout honteux de déambuler avec une telle érection devant elle, comme dans son bureau, j’aurais dû être pris de frayeur à la pensée qu’elle me le fit remarquer en m’en demandant la raison. Mais non, au contraire, j’étais fier de lui montrer l’excitation que j’éprouvais à la servir :
-
Un massage, oui Madame bien sûr !
Tout en douceur mes doigts s’appliquèrent sur le bas de ses reins et son dos. Mon sexe était tellement dressé que de temps en temps mon gland lui effleurait le bras.
(Mme GRANDIN)
-
Patrick prenez donc l’huile de massage sur la commode !
-
J’espère que vous êtes expert en massage parce que là j’ai vraiment besoin de tous vos talents !
-
Patrick c’est le flacon rouge !
-
Vous
me masserez aussi la nuque, les épaules, le dos et surtout les
reins….en faisant bien des mouvements symétriques. Il n’y a rien de plus
douloureux qu’un massage mal fait !
Tous ces flacons me laissaient perplexe. Je ne comprenais même pas la moitié des significations. Je me sentais un peu bête devant sa collection mais cela renforçait mon sentiment d’être son simple valet.
Le flacon enfin trouvé, je m’appliquais à la masser, tout en douceur, elle avait l’air d’apprécier. Cette excitation devant cette scène était indescriptible.
Je n’en pouvais plus. Il fallait que je commence à lui avouer :
-
Pardon Madame, mais, mais, je, je suis très fier d’être à votre service !
-
Je, je, je suis très heureux de vous obéir Madame !
(Mme GRANDIN)
De plus ses mots résonnaient comme une douce musique à mes oreilles. Comme cela, il était fier d’être à mon service, de m’obéir !
Il ne restait plus longtemps à attendre avant qu’il ne soit corps et âme dévoué à moi, devenue sa maîtresse.
-
Appliquez-vous
Patrick, il faut effectuer le massage sur tout le corps depuis le haut
de la nuque jusqu’à la pointe des pieds. Si vous n’êtes pas capable de
le faire, retournez chez vous et appelez donc Pierre, il viendra
immédiatement. Pour être efficace le massage est un art à la fois
sensuel et érotique, vous comprenez ? Il faut non seulement qu’il me
détende mais en plus que je sois à la limite de l’orgasme. Si je
l’atteins alors mon corps sera totalement détendu et la douleur
disparaîtra. Si vous sentez que vous ne pouvez pas le faire, allez me
chercher Pierre, lui y arrivera !
Je me retrouvais tout bête après lui avoir déclaré sans trop de retenue que j’aimais lui obéir. Comme seule réponse, son « Appliquez-vous! » me faisait frissonner de plaisir. Plaisir très vite gâché par son allusion à Pierre. J’en étais jaloux et je m’appliquais encore plus. Mes mains se promenaient délicatement sur tout son corps maintenant :
-
Oui Madame, je vais m’appliquer !
Malgré cela, je doutais de mes capacités à la satisfaire. J’avais la hantise de me faire chasser.
-
Madame, je veux vous satisfaire. Je ferai tout ce que vous voulez pour vous satisfaire !
- Madame, j’ai tellement envie de vous appartenir, je vous en supplie, gardez-moi Madame !
L'ACTE
-
Continuez
Patrick ! Mettez-y un peu plus d’audace ! Vous savez Pierre à votre
place m’aurait déjà fait atteindre le nirvana. Je veux bien vous garder
mais il faut vous appliquer à me satisfaire en tout point. Et pour
l’instant, je veux un massage digne d’un salon de massage thaïlandais.
Je veux que vous me massiez avec votre corps. Que vous me fassiez
prendre du plaisir.
Si
vous ne vous sentez pas capable de me fournir ce que je veux quand je
le souhaite, je ne pense pas que je vous garderai longtemps à mon
service. À quoi me sert un serviteur qui ne peut me donner le plaisir
que je souhaite. Vous devez aller au-devant de mes envies et même les
deviner sans que je ne doive vous les dire.
Vous
comprenez mon petit Patrick, une femme a des besoins, il faut la
satisfaire. Je n’ai ni mari, ni amant, pour l’instant, je n’ai que
Pierre. Seriez-vous d’accord pour être mon sexboy ?
(Patrick)
Elle me demandait plus d’audace ! Je me sentais de plus en plus intimidé devant son corps. J’avais un mal fou à me libérer, à la considérer comme une femme. Je me sentais idiot à être incapable de lui procurer du plaisir. Elle ne cessait de me parler de Pierre, comme d’un vrai homme, rabaissant d’autant mes capacités.
Je laissais mes mains devenir de plus en plus baladeuses, s’insinuer entre ses cuisses, puis masser légèrement son sexe. Mon esprit se troublait de plus en plus. Je caressais sa hanche avec mon sexe dressé, puis je remontais vers son sein et l’effleurais de mon gland.
Mon esprit était de plus en plus embrouillé. Je sentais son sexe devenir de plus en plus chaud, de plus en plus humide. Je voulais lui donner encore plus de plaisir. Je me glissais entre ses jambes, j’embrassais ses fesses. Je laissais glisser ma bouche vers ses cuisses. Oui, je me sentais de plus en plus à ma place. Ma langue toute dure commençait à lui lécher le sexe, je léchais enfin ma Maîtresse.
-
Oui, oui Madame !
-
Oui, oui Madame, je veux bien l’être ! Éduquez-moi, faites de moi ce que vous souhaitez…
-
Ouiiiiii
c’est bon mon petit Patrick, continuez c’est exactement comme cela que
je vous veux ! Donnez-moi mon plaisir, faites-moi jouir, avec votre
langue. Oh oui ! Léchez-moi le corps, pénétrez-moi avec vos doigts,
bougez, je veux que votre sexe me serve de gode vivant, je vous veux
docile attendant mes ordres. N’ayez pas peur, faites entrer votre sexe
en moi, et je vous garderai à mon service.
Demain,
je commencerai votre éducation, et vous pourrez ainsi satisfaire tous
mes caprices. Par contre, un seul faux pas, une seule erreur, et vous
serez obligé de subir ou de partir !
Mais
pour ce soir, je vous demande juste de me prendre avec autant de fougue
qu’un animal en rut, je veux sentir votre sexe venir au fond du mien.
Puis
quand nous aurons fini, vous m’aiderez à me laver dans le jacuzzi et
enfin, si vous le souhaitez, vous pourrez rester dormir dans ma chambre,
pour me montrer votre fidélité. Mais je ne vous autorise pas à dormir
sur le lit. Il y a un canapé dans le coin.
Je léchais son sexe de plus en plus vite, ma langue le pénétrait de temps en temps. Je la lapais comme un animal en rut, frottant mon sexe sur sa jambe. Puis mon doigt remplaça ma langue, son sexe était trempé, brûlant… J’embrassais, je parcourais ses fesses tout en la pénétrant de plus en plus profond et de plus en plus vite avec mon doigt :
-
Hummmmm, Madame, je suis vôtre…
-
Sentez, Madame, comme votre petit sexboy est obéissant…
-
Oui, votre petit sexboy… Oh Madame…
Je retenais le plus possible ma jouissance pour la satisfaire au mieux, puis, la sentant commencer à jouir, voyant ses yeux perdre le contrôle, je m’excitais encore plus rapidement pour l’accompagner et, dans un râle prolongé, j’explosais en elle d’une jouissance indescriptible.
J’étais tout penaud de toutes mes paroles en faisant glisser l’éponge sur son corps dans le jacuzzi. Elle ne disait rien et semblait très détendue. Je n’osai pas croiser son regard.
Des sentiments de honte et de plaisir mêlés se succédaient dans mon esprit, tout en sentant le sommeil m’emporter.
FIN
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