013 - La petite culotte blanche (Poème)
Je suis une petite culotte blanche, Aux couleurs de l’innocence, Mais méfiez-vous des oies blanches, Elles ne sont pas celles que l’on pense. Sous ma couleur virginale, Je deviens tentatrice, Telle une femme fatale, Je joue les séductrices. Ma simplicité n’est qu’apparence, Et je jouis de l’ambiguïté, Entre érotisme flamboyant, Et frêle ingénuité. Les jambes légèrement écartées, Innocemment ma maîtresse laisse entrevoir, Sa petite culotte immaculée, Auréolée de tous les pouvoirs À ce spectacle, son amant chaviré, À ma maîtresse transmet son désir, Je ne suis plus qu’une petite culotte blanche mouillée, Par l’appel du plaisir. Et me voilà bousculée, Avec rapidité enlevée, Je chois à terre froissée, Telle une gisante abandonnée. Pour l’heure, peu leur importe, Mon désarroi de petite culotte blanche bafouée, Leur excitation les transporte, Aux portes de la félicité. Ils se sucent, se